Petit coup de mou en ce moment, alors voici un petit post avec un petit cadeau pour remercier Euterpe pour son remarquable travail sur les héroïnes et anti-héroïnes bousillées par Walt Disney et faire un pied-de-nez à la culture hétéro-sexiste qui nous vend des princes charmants dont on n'a que faire:
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samedi 28 avril 2012
mercredi 11 avril 2012
" Je veux une gouine comme présidente "
L'artiste américaine Zoé Leonard a écrit ce texte en 1992, il a été repris par le collectif suédois I want a president puis librement traduit en France par le groupe d'action Je veux unE présidentE :
"Je veux une gouine comme Présidente. Je veux qu’elle ait le sida, je veux que le Premier ministre soit une tapette qui n’a pas la sécu, qu’il ait grandi quelque part où le sol est tellement plein de déchets toxiques qu’il n’a aucune chance d’échapper à la leucémie. Je veux une présidente de la République qui a avorté à 16 ans, une candidate qui ne soit pas la moindre des deux maux ; je veux une présidente de la République dont la dernière amante est morte du sida, dont l’image la hante à chaque fois qu’elle ferme les yeux, qui a pris son amante dans ses bras tout en sachant que les médecins la condamnent.
Je veux une présidente de la République qui vit sans clim, qui a fait la queue à l’hôpital, à la CAF et au Pôle Emploi, qui a été chômeuse, licenciée économique, harcelée sexuellement, tabassée à cause de son homosexualité, et expulsée. Je veux quelqu’une qui a passé la nuit au trou, chez qui on a fait brûler une croix et qui a survécu à un viol. Je veux qu’elle ait été amoureuse et blessée, qu’elle ait du respect pour le sexe, qu’elle ait fait des erreurs et en ait tiré des leçons.
Je veux que le président de la République soit une femme noire. Je veux qu’elle ait des dents pourries et un sacré caractère, qu’elle ait déjà goûté à à cette infâme bouffe d’hôpital, qu’elle soit trans, qu’elle se soit droguée et désintoxiquée. Je veux qu’elle ait pratiqué la désobéissance civile. Et je veux savoir pourquoi ce que je demande n’est pas possible; pourquoi on nous a fait gober qu’un président est toujours une marionnette: toujours un micheton et jamais une pute. Toujours un patron et jamais un travailleur. Toujours menteur, toujours voleur, et jamais puni.»
"Je veux une gouine comme Présidente. Je veux qu’elle ait le sida, je veux que le Premier ministre soit une tapette qui n’a pas la sécu, qu’il ait grandi quelque part où le sol est tellement plein de déchets toxiques qu’il n’a aucune chance d’échapper à la leucémie. Je veux une présidente de la République qui a avorté à 16 ans, une candidate qui ne soit pas la moindre des deux maux ; je veux une présidente de la République dont la dernière amante est morte du sida, dont l’image la hante à chaque fois qu’elle ferme les yeux, qui a pris son amante dans ses bras tout en sachant que les médecins la condamnent.
Je veux une présidente de la République qui vit sans clim, qui a fait la queue à l’hôpital, à la CAF et au Pôle Emploi, qui a été chômeuse, licenciée économique, harcelée sexuellement, tabassée à cause de son homosexualité, et expulsée. Je veux quelqu’une qui a passé la nuit au trou, chez qui on a fait brûler une croix et qui a survécu à un viol. Je veux qu’elle ait été amoureuse et blessée, qu’elle ait du respect pour le sexe, qu’elle ait fait des erreurs et en ait tiré des leçons.
Je veux que le président de la République soit une femme noire. Je veux qu’elle ait des dents pourries et un sacré caractère, qu’elle ait déjà goûté à à cette infâme bouffe d’hôpital, qu’elle soit trans, qu’elle se soit droguée et désintoxiquée. Je veux qu’elle ait pratiqué la désobéissance civile. Et je veux savoir pourquoi ce que je demande n’est pas possible; pourquoi on nous a fait gober qu’un président est toujours une marionnette: toujours un micheton et jamais une pute. Toujours un patron et jamais un travailleur. Toujours menteur, toujours voleur, et jamais puni.»
Photo Dana Wyse
mardi 3 avril 2012
Appellation d'Origine Lesbienne inContrôlable
C'est ainsi que se définit elle-même La p'tite Blan, auteure de BD lesbiennes !
Après Coming soon:

et Coming out:
Après Coming soon:

voici Coming back :
Le propos est cynique, hétérosexocritique et résolument politique, le trait est signé Galou. Voilà une lesbienne qui en a ... des choses à dire.
Elle tient d'ailleurs un blog à la langue bien pendue que je vous recommande chaudement.
jeudi 22 mars 2012
Allez les filles
Il suffit de faire une recherche basique sur les citations et proverbes qui ont pour mot-clé le mot "fille" pour mesurer à quel point le mépris affiché envers ce membre de la famille est vivace.
De "Faites faire des études à vos filles. Comme ça, plus tard, elles pourront penser en passant l'aspirateur" (Régis Hauser) à "Nourrir les filles, c'est engraisser des vaches dont on n'aura jamais le lait" (proverbe sénégalais) en passant par le pathétique "S'il y en a qui ont dix-huit filles, ils ont un terrain de golf" (Christophe Dechavanne) les manifestations de haine sont légion et avoir une fille semble se résumer au mieux à une opportunité (parfois perdue) et au pire à une calamité voire une honte. Quant il ne s'agit pas tout naturellement de rappeler qu'une fille appartient à son père.
J'ai trouvé mille façons de dire qu'avoir une fille ne valait pas grand chose... et rien sur la joie, la satisfaction ou encore la fierté que cela pouvait procurer.
Les pères sont souvent déçus de n'avoir pas eu de fils (ou de n'avoir eu que des filles, c'est pareil). On sent bien derrière ces familles à 4 ou 5 filles qu'un père a usé une mère pour avoir LE fils qui n'est jamais venu. Moi qui ai deux filles, je me suis souvent entendu demander par des personnes aussi différentes qu'intrusives quand je me déciderai à avoir un garçon ... A l'inverse, l'une de mes amies s'est vu refuser par son compagnon le second enfant qu'elle désirait au prétexte qu'il avait déjà eu, avec le premier, le fils qu'il voulait, SON fils.
Il n'a pas eu SON fils ...
"Tel père, tel fils", le grand fantasme, fait d'ailleurs écho à l'insistance de certaines personnes à trouver des ressemblances entre un père et son (ses) fils malgré des évidences parfois frappantes. Un exemple célèbre: Thomas Dutronc, dont on aurait du mal à faire le rapprochement avec son père si le nom de famille ne venait à notre secours, n'a rien, contrairement à ce que l'on peut entendre et lire partout, des attitudes, des traits ou même de la façon de faire de la musique qu'a son géniteur. D'ailleurs, en parlant de géniteur, l'ironie du sort qui est parfois mordante révèle de temps en temps que des fils dont on nous a rebattu les oreilles avec les similitudes en tous points avec leur père ne sont finalement pas les fils de leur père ...
Bref, ce constat jure tristement avec le désintérêt réservé aux filles. Mais, parmi la multitude de phrases odieuses et méprisantes sur les filles, parmi les déceptions à peine voilées (parfois même la rage) qui entourent la naissance des filles, j'ai déniché cette exception:
De "Faites faire des études à vos filles. Comme ça, plus tard, elles pourront penser en passant l'aspirateur" (Régis Hauser) à "Nourrir les filles, c'est engraisser des vaches dont on n'aura jamais le lait" (proverbe sénégalais) en passant par le pathétique "S'il y en a qui ont dix-huit filles, ils ont un terrain de golf" (Christophe Dechavanne) les manifestations de haine sont légion et avoir une fille semble se résumer au mieux à une opportunité (parfois perdue) et au pire à une calamité voire une honte. Quant il ne s'agit pas tout naturellement de rappeler qu'une fille appartient à son père.
J'ai trouvé mille façons de dire qu'avoir une fille ne valait pas grand chose... et rien sur la joie, la satisfaction ou encore la fierté que cela pouvait procurer.
Les pères sont souvent déçus de n'avoir pas eu de fils (ou de n'avoir eu que des filles, c'est pareil). On sent bien derrière ces familles à 4 ou 5 filles qu'un père a usé une mère pour avoir LE fils qui n'est jamais venu. Moi qui ai deux filles, je me suis souvent entendu demander par des personnes aussi différentes qu'intrusives quand je me déciderai à avoir un garçon ... A l'inverse, l'une de mes amies s'est vu refuser par son compagnon le second enfant qu'elle désirait au prétexte qu'il avait déjà eu, avec le premier, le fils qu'il voulait, SON fils.
Quand son ventre fut rond
En riant aux éclats
Elle me dit allons jubile
Ce sera un garçon
Et te voilà
Cécile ma fille ... aïe !
En riant aux éclats
Elle me dit allons jubile
Ce sera un garçon
Et te voilà
Cécile ma fille ... aïe !
Il n'a pas eu SON fils ...
"Tel père, tel fils", le grand fantasme, fait d'ailleurs écho à l'insistance de certaines personnes à trouver des ressemblances entre un père et son (ses) fils malgré des évidences parfois frappantes. Un exemple célèbre: Thomas Dutronc, dont on aurait du mal à faire le rapprochement avec son père si le nom de famille ne venait à notre secours, n'a rien, contrairement à ce que l'on peut entendre et lire partout, des attitudes, des traits ou même de la façon de faire de la musique qu'a son géniteur. D'ailleurs, en parlant de géniteur, l'ironie du sort qui est parfois mordante révèle de temps en temps que des fils dont on nous a rebattu les oreilles avec les similitudes en tous points avec leur père ne sont finalement pas les fils de leur père ...
Bref, ce constat jure tristement avec le désintérêt réservé aux filles. Mais, parmi la multitude de phrases odieuses et méprisantes sur les filles, parmi les déceptions à peine voilées (parfois même la rage) qui entourent la naissance des filles, j'ai déniché cette exception:
" J'avais une fille. Je débordais de fierté. Une fille. Le plus cadeau que la vie puisse faire à un homme."
Jean-Paul Dubois dans Une vie française.Pour parfaire cette modeste réhabilitation, je rajouterais "à une femme aussi" car "Une maison sans fille est une maison morte".
jeudi 23 février 2012
Féministe, et vous ?
A écouter ce soir sur France Culture à 17 heures ou plus tard en podcast, l'émission "Sur les docks" consacrée au féminisme. La sélection d'intervenantes répare une injustice criante (la censure des féministes dans les médias) et mérite d'être saluée. Il est très rare d'entendre Christine Delphy sur les ondes, par exemple, malgré la richesse et la rigueur de ses travaux.
Osez le féminisme
Christine Delphy
La Barbe
Lola Lafon
Elsa Dorlin
Le magazine Causette
La maison d'éditions Talents Hauts
La blogueuse des Entrailles de mademoiselle faisait également partie des invitées lorsque j'ai regardé la programmation avant-hier. Elle en a disparu depuis, je suis déçue ...
En tous cas, ça nous changera des Badinter et Iacub sans cesse invitées sur France Inter ...
Osez le féminisme
Christine Delphy
La Barbe
Lola Lafon
Elsa Dorlin
Le magazine Causette
La maison d'éditions Talents Hauts
La blogueuse des Entrailles de mademoiselle faisait également partie des invitées lorsque j'ai regardé la programmation avant-hier. Elle en a disparu depuis, je suis déçue ...
En tous cas, ça nous changera des Badinter et Iacub sans cesse invitées sur France Inter ...
mardi 21 février 2012
La faiblesse est une vue de l'esprit
Appeler les femmes « le sexe faible » est une diffamation ; c’est l’injustice de
l’homme envers la femme.
Si la non-violence est la loi de l’humanité, l’avenir appartient aux femmes.
mohandas karamchand gandhi
dimanche 22 janvier 2012
Des filles et des aiguilles
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Sandra D.Lecoq FWS, tapis laine et acrylique |
C'est probablement la reconnaissance de l'Art Brut qui a permis l'émergence de l'Art Textile: autoriser tout médium, à condition qu'il soit utilisé à des fins d'expression, à pénétrer le monde si codifié de l'Art a ouvert les champs du possible.
Les travaux textiles ont longtemps souffert de n'être dévolus qu'aux femmes. Et si exceptionnellement ils étaient menés par des hommes, ils en devenaient, sinon un art reconnu, du moins un artisanat supérieur. Les tapisseries des Gobelins par exemple ont été (sont encore) commandées pour orner les lieux publics et l'intervention d'artistes, comme Fernand Léger ou Cézanne à leur époque, est courante.
Qu'ils percent enfin, majoritairement représentés par des femmes, est une bonne nouvelle à plus d'un titre.
Parce que les techniques souvent complexes de brodage, tissage, crochetage, dépassent ainsi l'utilité domestique qui a précipité leur déchéance avant même toute reconnaissance. Elles deviennent média de création et anéantissent de facto l'image d'activité imbécile que l'arbitraire masculin avait construite.
Parce que sont mises en exergue les valeurs qui sous-tendent ces activités: minutie, précision, adresse, créativité, patience et humilité. En ces temps cyniques où l'on s'impose dans de grands formats vaniteux et récolte le succès sans vraiment donner de sa personne, ce mouvement met en perspective nos cultures virilotoxiques.
Parce que manipulés, travaillés, détournés et sublimés, le fil, la laine ou le coton promettent autant que la peinture.
J'ai parcouru quelques unes des oeuvres de ce mouvement naissant et, outre Sandra D.Lecoq dont l'une des oeuvres illustre ce billet plus haut, j'ai retenu deux artistes.
Cathy Burghi qui brode dans une apparente naïveté:
Feutre et fil sur tissus,40x40cm Cathy Burghi 2012 |
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Série-notre sang- fil sur toile 20x20cm 2012 Cathy Burghi |
Judith Scott, artiste poly-handicapée aujourd'hui disparue, qui a tissé des cocons surprenants et émouvants au moyen d'une technique assez particulière qui en a laissé plus d'un.e pantois.e:
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Photo: Léon A.Borenzstein |
En espérant que cette fragile reconnaissance traversera le temps et résistera à la sur-représentation déjà prégnante des très rares hommes qui choisissent ce moyen d'expression.
dimanche 8 janvier 2012
Pleure, mon fils, tu pisseras moins
Un pisseur, une pisseuse: personne qui urine souvent selon le dictionnaire. Au sens figuré, il s'agit d'un mauvais écrivain ou journaliste au masculin et d'une insulte sexiste au féminin ...
Dans Le sexe des larmes: pourquoi les femmes pleurent-elles plus et mieux que les hommes ? de Patrick Lemoine que j'ai emprunté à la médiathèque avec la crainte, infondée au final je l'avoue, d'y trouver des réponses à la Mars et Vénus, un chapitre est consacré aux sécrétions urinaires, associées dans l'inconscient collectif aux sécrétions lacrymales.
L'auteur soulève le fait que "pisseur" (comme "pleureur" à l'exception du saule) ne s'emploient pas. Et pourtant, on qualifie "les femmes de pisseuses alors que, justement, on ne les voit jamais s'adonner à ce type d'activité" et que nombreux sont les cas où les hommes aiment à s'exhiber avec une fréquence certaine pendant celle-ci, façon marquage de territoire canin. Les bords de routes, d'autoroutes, coins de rue ou fêtes de la bière en sont témoins.
Sans parler des films où la fameuse scène du pipi-qui-cimente-l'amitié revient si régulièrement dans les scénarios que c'est à se demander si ces hommes ne souffrent pas de prostate aiguë et précoce. Même dans l'Homo Sapiens de J.Malaterre, on y voit l'un des protagonistes, rejeté du clan, uriner de dépit sur un germe de plante émergeant d'une terre asséchée dont on nous suggère la future renaissance grâce au jet fertile (tout un symbole !).
Quant aux femmes, elles se planquent. On les planque: j'ai souvenir d'une scène dans Volver d'Almodovar, une dans Attache-moi du même auteur puis une autre d'un film vu ado avec Isabelle Huppert, je crois bien, accroupie (si quelqu'un.e se remémore, je prends). C'est tout.
Les femmes seraient donc censées, à quantité égale de boisson ingurgitée, uriner beaucoup plus mais en cachette. A la page 89 de l'édition Folio du Tome 1 du Deuxième Sexe, Simone de Beauvoir nous donne en exemple "la fillette [qui] a honte d'uriner accroupie, fesses nues" et poursuit "mais qu'est-ce que la honte ?" ... Qu'est-ce que la honte effectivement sinon un comportement appris ?: P.Lemoine rappelle que "Dans les cultures où les hommes portent [la robe], ils adoptent la position accroupie [...] il est courant d'observer en Inde les hommes qui s'accroupissent sans gêne aucune, au beau milieu de la rue, alors que les femmes ne se laissent jamais voir ainsi." Et d'évoquer avec justesse que la position jambes écartées place les femmes dans une position "un peu trop suggestive et vulnérable".
Encore une histoire de sexe à contrôler.
Il y aurait encore beaucoup à dire sur les comportements des uns et des autrEs en la matière. Comme cette façon de croire pour les uns qu'uriner de haut et sur quelque chose les rend puissants et pour les autrEs qu'être au plus près de la terre qui recueillera leur sécrétion n'est pas jouissif:
Pour terminer, la photo d'un pisseur avéré:
Et la semaine prochaine, je vous parle des chieuses !
Dans Le sexe des larmes: pourquoi les femmes pleurent-elles plus et mieux que les hommes ? de Patrick Lemoine que j'ai emprunté à la médiathèque avec la crainte, infondée au final je l'avoue, d'y trouver des réponses à la Mars et Vénus, un chapitre est consacré aux sécrétions urinaires, associées dans l'inconscient collectif aux sécrétions lacrymales.
L'auteur soulève le fait que "pisseur" (comme "pleureur" à l'exception du saule) ne s'emploient pas. Et pourtant, on qualifie "les femmes de pisseuses alors que, justement, on ne les voit jamais s'adonner à ce type d'activité" et que nombreux sont les cas où les hommes aiment à s'exhiber avec une fréquence certaine pendant celle-ci, façon marquage de territoire canin. Les bords de routes, d'autoroutes, coins de rue ou fêtes de la bière en sont témoins.
Sans parler des films où la fameuse scène du pipi-qui-cimente-l'amitié revient si régulièrement dans les scénarios que c'est à se demander si ces hommes ne souffrent pas de prostate aiguë et précoce. Même dans l'Homo Sapiens de J.Malaterre, on y voit l'un des protagonistes, rejeté du clan, uriner de dépit sur un germe de plante émergeant d'une terre asséchée dont on nous suggère la future renaissance grâce au jet fertile (tout un symbole !).
Quant aux femmes, elles se planquent. On les planque: j'ai souvenir d'une scène dans Volver d'Almodovar, une dans Attache-moi du même auteur puis une autre d'un film vu ado avec Isabelle Huppert, je crois bien, accroupie (si quelqu'un.e se remémore, je prends). C'est tout.
Les femmes seraient donc censées, à quantité égale de boisson ingurgitée, uriner beaucoup plus mais en cachette. A la page 89 de l'édition Folio du Tome 1 du Deuxième Sexe, Simone de Beauvoir nous donne en exemple "la fillette [qui] a honte d'uriner accroupie, fesses nues" et poursuit "mais qu'est-ce que la honte ?" ... Qu'est-ce que la honte effectivement sinon un comportement appris ?: P.Lemoine rappelle que "Dans les cultures où les hommes portent [la robe], ils adoptent la position accroupie [...] il est courant d'observer en Inde les hommes qui s'accroupissent sans gêne aucune, au beau milieu de la rue, alors que les femmes ne se laissent jamais voir ainsi." Et d'évoquer avec justesse que la position jambes écartées place les femmes dans une position "un peu trop suggestive et vulnérable".
Encore une histoire de sexe à contrôler.
Il y aurait encore beaucoup à dire sur les comportements des uns et des autrEs en la matière. Comme cette façon de croire pour les uns qu'uriner de haut et sur quelque chose les rend puissants et pour les autrEs qu'être au plus près de la terre qui recueillera leur sécrétion n'est pas jouissif:
"Raphaëlle m'attira bientôt à elle: elle venait d'avoir l'idée de quelque chose qui lui ferait plaisir, mais que la honte l'empêchait de me confier autrement que tout bas. Je lui désignai alors ma meilleure oreille, et elle me confia que ses vieilles articulations lui interdisaient depuis au moins vingt ans de connaître ce plaisir de femme qui consistait à se soulager accroupie. Et que si je voulais bien lui donner mon bras et la relever, elle m'en serait à jamais reconnaissante et de bien des façons. Elle détailla, d'un air aussi mutin qu'inspiré, la puissance tellurique qu'autrefois elle tirait de cette expérience, de sorte que j'acceptai de lui donner ce plaisir, non sans regretter de ne pas partager cette proximité avec la terre-mère". pages 161-162 de l'édition Folio de Rhésus- Héléna Marienské.
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Sculpture de René Julien |
Pour terminer, la photo d'un pisseur avéré:
Et la semaine prochaine, je vous parle des chieuses !
lundi 2 janvier 2012
En 2012, que l'Homme disparaisse
et fasse place à l'humanité !
La Croix Rouge diffuse un appel au don particulièrement androcentré.
Le slogan principal "L'Homme est fait pour rester debout"
est le reflet involontaire mais particulièrement désolant de l'indifférence générale qui entoure la souffrance des femmes un peu partout.
La Croix Rouge, selon ses propres termes, "intervient partout où l'homme n'a pas une vie d'homme", la majuscule n'étant même plus nécessaire pour signifier que les femmes n'ont pas voix au chapitre d'une vie décente.
Tant qu'il n'y a pas mort d'homme ... n'est-ce pas ?
Dans le spot, façon jeu vidéo, 12 hommes pour 4 femmes (1 victime, 3 bénévoles), histoire de faire mine d'inclure les femmes tout en faisant allègrement l'impasse sur la réalité qui veut que nous constituions la moitié du quota humain.
La formule appropriée ici s'appelle le déni d'existence ... à classer d'urgence parmi les violences faites aux femmes:
La Croix Rouge diffuse un appel au don particulièrement androcentré.
Le slogan principal "L'Homme est fait pour rester debout"
est le reflet involontaire mais particulièrement désolant de l'indifférence générale qui entoure la souffrance des femmes un peu partout.
La Croix Rouge, selon ses propres termes, "intervient partout où l'homme n'a pas une vie d'homme", la majuscule n'étant même plus nécessaire pour signifier que les femmes n'ont pas voix au chapitre d'une vie décente.
Tant qu'il n'y a pas mort d'homme ... n'est-ce pas ?
Dans le spot, façon jeu vidéo, 12 hommes pour 4 femmes (1 victime, 3 bénévoles), histoire de faire mine d'inclure les femmes tout en faisant allègrement l'impasse sur la réalité qui veut que nous constituions la moitié du quota humain.
La formule appropriée ici s'appelle le déni d'existence ... à classer d'urgence parmi les violences faites aux femmes:
mardi 27 décembre 2011
Pour toutes les femmes que vous avez ...
violées, humiliées ou même "aimées", nous organiserons un jour un grand banquet.
Qu'il sera doux de les venger.
Qu'il sera doux de les venger.
lundi 12 décembre 2011
Shame
Je ne comprends pas le choix du titre de ce film dont on entend beaucoup parler en ce moment:
Penser qu'être addict au sexe, ainsi qu'en souffre le héros au point de devoir se masturber régulièrement sur son lieu de travail, relève de la honte c'est faire preuve de moralisme aigu.
Je n'ai pas (encore) vu ce film mais je me questionne déjà sur son objectif. Pourvu qu'il ne s'agisse pas d'une étude gratuite sur la pathologie d'un individu mais bien de l'observation d'une société dans laquelle, comme le soulève la critique de Télérama, "la pornographie disponible à l'infini sur Internet a formaté les fantasmes et transformé le rapport à autrui".
Quand les femmes sont de toutes parts assimilées à des objets, quand la virilité se mesure au nombre de froides conquêtes, à la capacité à faire disparaître ses sentiments et à la propension à utiliser les autrEs pour servir ce que l'on croit être ses intérêts, on se retrouve avec des hommes qui, à l'instar du protagoniste, sont pris à leur propre jeu de dominants cyniques, c'est-à-dire incapables d'aimer quand bien même ils le souhaitent ardemment.
Rien de nouveau en fait sous le triste soleil de la virilité si ce n'est qu'Internet et médiatisation conjugué.e.s nous donnent à voir le phénomène de plus près, en plus grand et dans dans tout ce qu'il a de pathétique.
mardi 13 septembre 2011
DERNIERES NOUVELLES DE LA meilleure MOITIE DE L'HUMANITE
TV5MONDE a conçu Terriennes, un portail entièrement dédié à la condition des femmes à travers le monde: infos, dessins de presse, documentaires, articles, actualité, actions, initiatives, etc.
En voici la présentation:
En voici la présentation:
mercredi 31 août 2011
Le second printemps
J'aurais pu évoquer et commenter la polémique qui s'est abattue sur certains manuels scolaires de SVT qui, ô sacrilège hétérophobe, soulèvent timidement la question de l'identité sexuelle. Mais je vous laisserai lire éventuellement l'article en lien (on peut en discuter dans les commentaires) pour en venir au sujet qui lui a volé la vedette: la ménopause.
En médecine traditionnelle chinoise, elle marque le départ d'une période de la vie des femmes qui est appelée poétiquement "le second printemps" selon cette tradition et qui est prémisse du pire selon la nôtre.
Est-ce que friser la quarantaine me prédispose à y penser avec plus d'insistance ? Le fait est que cela m'a conduite à plusieurs réflexions et notamment à fouiner du côté de la construction culturelle.
Le phénomène est physiologique mais sa représentation et sa perception relèvent de la culture qui le reçoit. Ainsi, la ménopause est annoncée dans nos sociétés comme une somme infinie de désagréments voire de pathologies dont la simple évocation en terrifie plus d'une.
Une calamité.
Le début de la fin.
Foutue.
Out.
A dégager, la ménopausée.
Et en souffrant, s'il vous plaît.
Et RIEN ou si peu sur l'andropause dont les symptômes sont quasiment similaires et surviennent durant la même tranche d'âge: bouffées de chaleur, sautes d'humeur, dépression, etc.
Les femmes, passé le cap des 40-50 ans, seraient irrécupérables alors que leurs homologues masculins seraient fringants. Presque ils rajeuniraient à entendre les commentaires à ce sujet !
Une sacrée vue de l'esprit car alors que les hommes connaissent à ce moment-là leurs premières pannes sexuelles, les femmes, qui sont dispensées de ce type d'entrave au plaisir, voient leurs menstrues et les risques de grossesse qui les accompagnent disparaître. Ce qui frappe c'est la façon dont les représentations misogynes focalisent sur un déclin supposé chez les femmes (au moment où les conditions d'une sexualité totalement libre sont optimales) et taisent la perte de vigueur sexuelle des hommes (au moment où ils se renseignent sur le Viagra).
La ménopause, il a bien fallu en faire un affront. Et la vieillesse des femmes la fin des haricots. Une femme ménopausée n'est plus féconde donc plus fécondable, quel intérêt ? Mais à quoi peut-elle encore bien SERVIR ? Elle n'est même plus attirante, ses premiers cheveux blancs, ses rides toutes fraîches n'annoncent pas la sagesse, la mâturité comme chez un homme mais la déchéance ...
J'avoue, j'ai joué le jeu des hommes: j'ai détesté mes règles, redouté la ménopause et haï ma vieillesse future. Tout ce qui nous arrive doit être vécu comme une condamnation. C'était sans compter sur ce corps qui a navigué au gré de ses cycles, s'est habitué au roulis régulier et qui trouvera un jour une terre pour tout recommencer. Un second printemps que je prendrai à coeur d'aimer et d'honorer.
En médecine traditionnelle chinoise, elle marque le départ d'une période de la vie des femmes qui est appelée poétiquement "le second printemps" selon cette tradition et qui est prémisse du pire selon la nôtre.
Est-ce que friser la quarantaine me prédispose à y penser avec plus d'insistance ? Le fait est que cela m'a conduite à plusieurs réflexions et notamment à fouiner du côté de la construction culturelle.
Le phénomène est physiologique mais sa représentation et sa perception relèvent de la culture qui le reçoit. Ainsi, la ménopause est annoncée dans nos sociétés comme une somme infinie de désagréments voire de pathologies dont la simple évocation en terrifie plus d'une.
Une calamité.
Le début de la fin.
Foutue.
Out.
A dégager, la ménopausée.
Et en souffrant, s'il vous plaît.
Et RIEN ou si peu sur l'andropause dont les symptômes sont quasiment similaires et surviennent durant la même tranche d'âge: bouffées de chaleur, sautes d'humeur, dépression, etc.
Les femmes, passé le cap des 40-50 ans, seraient irrécupérables alors que leurs homologues masculins seraient fringants. Presque ils rajeuniraient à entendre les commentaires à ce sujet !
Une sacrée vue de l'esprit car alors que les hommes connaissent à ce moment-là leurs premières pannes sexuelles, les femmes, qui sont dispensées de ce type d'entrave au plaisir, voient leurs menstrues et les risques de grossesse qui les accompagnent disparaître. Ce qui frappe c'est la façon dont les représentations misogynes focalisent sur un déclin supposé chez les femmes (au moment où les conditions d'une sexualité totalement libre sont optimales) et taisent la perte de vigueur sexuelle des hommes (au moment où ils se renseignent sur le Viagra).
La ménopause, il a bien fallu en faire un affront. Et la vieillesse des femmes la fin des haricots. Une femme ménopausée n'est plus féconde donc plus fécondable, quel intérêt ? Mais à quoi peut-elle encore bien SERVIR ? Elle n'est même plus attirante, ses premiers cheveux blancs, ses rides toutes fraîches n'annoncent pas la sagesse, la mâturité comme chez un homme mais la déchéance ...
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Les trois âges de la femme. Gustav Klimt. |
J'avoue, j'ai joué le jeu des hommes: j'ai détesté mes règles, redouté la ménopause et haï ma vieillesse future. Tout ce qui nous arrive doit être vécu comme une condamnation. C'était sans compter sur ce corps qui a navigué au gré de ses cycles, s'est habitué au roulis régulier et qui trouvera un jour une terre pour tout recommencer. Un second printemps que je prendrai à coeur d'aimer et d'honorer.
jeudi 25 août 2011
Merci Nafi
pour l'espoir, que tu as incarné comme peu jusqu'ici, de voir un jour l'impunité des puissants trouver enfin ses limites,
pour avoir représenté à toi seule les femmes, les immigré.e.s, les gens de peu ou de couleur qui se tiennent debout contre leurs oppresseurs,
pour ton courage et ta détermination malgré les humiliations, les questions absurdes, les médias voyeurs, les interrogatoires usants que j'ai imaginé.e.s mille fois.
Grâce à toi
beaucoup de nos concitoyen.ne.s ont pris la mesure du machisme, arboré avec fierté, qui sévit ici,
nous connaissons désormais le vrai visage de ce parti politique influent chez nous qui s'est révélé plus odieux, plus malhonnête encore que ce que nos doutes grandissants laissaient entrevoir (ils se réjouissent ici: ils dansent sur l'injustice et le malheur),
nous n'aurons probablement pas- l'indécence ayant un seuil critique- pour candidat à la présidentielle prochaine un homme à la misogynie si prégnante qu'il ne peut considérer les femmes qu'il croise autrement que comme des inférieures dont le consentement est un détail.
Désolée
pour les injures qui t'ont accablée et t'accableront encore,
pour l'indifférence de certain.e.s à ta souffrance dont l'écho te parvient peut-être douloureusement,
pour ce droit à la justice qu'ils t'ont refusé sous des prétextes honteusement extirpés à ta condition d'immigrée précaire.
Et courage
pour la suite: ne leur lâche rien.
pour avoir représenté à toi seule les femmes, les immigré.e.s, les gens de peu ou de couleur qui se tiennent debout contre leurs oppresseurs,
pour ton courage et ta détermination malgré les humiliations, les questions absurdes, les médias voyeurs, les interrogatoires usants que j'ai imaginé.e.s mille fois.
Grâce à toi
beaucoup de nos concitoyen.ne.s ont pris la mesure du machisme, arboré avec fierté, qui sévit ici,
nous connaissons désormais le vrai visage de ce parti politique influent chez nous qui s'est révélé plus odieux, plus malhonnête encore que ce que nos doutes grandissants laissaient entrevoir (ils se réjouissent ici: ils dansent sur l'injustice et le malheur),
nous n'aurons probablement pas- l'indécence ayant un seuil critique- pour candidat à la présidentielle prochaine un homme à la misogynie si prégnante qu'il ne peut considérer les femmes qu'il croise autrement que comme des inférieures dont le consentement est un détail.
Désolée
pour les injures qui t'ont accablée et t'accableront encore,
pour l'indifférence de certain.e.s à ta souffrance dont l'écho te parvient peut-être douloureusement,
pour ce droit à la justice qu'ils t'ont refusé sous des prétextes honteusement extirpés à ta condition d'immigrée précaire.
Et courage
pour la suite: ne leur lâche rien.
vendredi 5 août 2011
Billet fourre-tout
Ne cherchez pas de lien entre tout ce qui suit, il n'y en a pas !
1- "Même s'il est disculpé, DSK restera discrédité parce que libertin". Christophe Honoré.
2- Pour enfin honorer le tag auquel j'ai été conviée par Euterpe, je réponds à la question posée: "Si j'avais été une femme de la Renaissance":
Et bien, j'aurais été William Shakespeare ! La thèse de sa femellité n'a pas encore été validée mais plusieurs noms sont évoqués: Amelia Bassano Lanier, Marie Pembroke ... Et des chercheur.e.s étudient sérieusement la question.
Incarner l'idée que le génie féminin a existé me réjouit même dans l'hypothétique. L'entrave à l'expression, la privation d'éducation, l'infériorisation intellectuelle destinées à plomber ce fameux génie féminin que l'on prétend partout inexistant (mais que l'on a pris soin d'empêcher de germer, au cas où ...) sont comme une chape de béton que certaines ont su ajourer. Et ce n'est pas la femme qui se cache derrière Shakespeare, car seule une femme a pu affirmer cela, qui me contredira:
3- Je mets ce blog en pause pendant quelque temps (une semaine ou deux, je ne sais pas exactement), les commentaires seront fermés.
1- "Même s'il est disculpé, DSK restera discrédité parce que libertin". Christophe Honoré.
2- Pour enfin honorer le tag auquel j'ai été conviée par Euterpe, je réponds à la question posée: "Si j'avais été une femme de la Renaissance":
Et bien, j'aurais été William Shakespeare ! La thèse de sa femellité n'a pas encore été validée mais plusieurs noms sont évoqués: Amelia Bassano Lanier, Marie Pembroke ... Et des chercheur.e.s étudient sérieusement la question.
Incarner l'idée que le génie féminin a existé me réjouit même dans l'hypothétique. L'entrave à l'expression, la privation d'éducation, l'infériorisation intellectuelle destinées à plomber ce fameux génie féminin que l'on prétend partout inexistant (mais que l'on a pris soin d'empêcher de germer, au cas où ...) sont comme une chape de béton que certaines ont su ajourer. Et ce n'est pas la femme qui se cache derrière Shakespeare, car seule une femme a pu affirmer cela, qui me contredira:
Fermez les portes sur l'esprit de la femme et il s'échappera par la fenêtre ; fermez la fenêtre et il s'échappera par le trou de la serrure ; bouchez la serrure et il s'envolera avec la fumée par la cheminée.
3- Je mets ce blog en pause pendant quelque temps (une semaine ou deux, je ne sais pas exactement), les commentaires seront fermés.
dimanche 24 juillet 2011
jeudi 21 juillet 2011
Guérilla *
- Mais vous aussi vous parlez de guerre.
- De révolution, c'est différent ! Une révolution, cela signifie une légitime défense contre ceux qui vous agressent avec l'arme de la faim et de l'ignorance.
L'art de la joie, Goliarda Sapienza.
* en écho aux Guérillères d'Hypathie !
- De révolution, c'est différent ! Une révolution, cela signifie une légitime défense contre ceux qui vous agressent avec l'arme de la faim et de l'ignorance.
L'art de la joie, Goliarda Sapienza.
* en écho aux Guérillères d'Hypathie !
lundi 18 juillet 2011
jeudi 30 juin 2011
Osez aussi ...
lundi 20 juin 2011
Ce petit bout de bonheur
- Mon anatomie exacte n'a été découverte qu'en 1998
- Au XIXème siècle, mon ablation était préconisée pour guérir l'hystérie, l'épilepsie ou encore l'homosexualité féminine
- Je suis le seul organe humain exclusivement dédié au plaisir
- Ma stimulation est une activité sexuelle à part entière
- Avec mes 10 000 capteurs de plaisir, je peux procurer à sa propriétaire des orgasmes à répétition
- Synonyme d'auto-érotisme et d'auto-détermination, je fais peur à tous ceux qui ne conçoivent la sexualité des femmes que dans la dépendance au coït
- En forme d'arche, je mesure environ 11 centimètres
- Je suis mutilé chez environ 130 millions de femmes dans le monde
- M'ignorer, me dénigrer ou me méconnaître revient à nier et entraver la sexualité des femmes
Je suis le clitoris et je ressemble à ça de l'extérieur:
Osez Le Féminisme me consacre une grande campagne d'information, Osez Le Clito: "parce qu’il est objet d’ignorances, de dénigrements voire de mutilations. Mais aussi et surtout parce que le clitoris, c’est bon !".
Le clito, qu'est-ce que c'est ?
Pourquoi le clitoris fait-il peur ?
12 idées reçues sur le clitoris
Elles et ils racontent
Quand la recherche ne s'en mêle pas
L'excision, une violence faite aux femmes
- Au XIXème siècle, mon ablation était préconisée pour guérir l'hystérie, l'épilepsie ou encore l'homosexualité féminine
- Je suis le seul organe humain exclusivement dédié au plaisir
- Ma stimulation est une activité sexuelle à part entière
- Avec mes 10 000 capteurs de plaisir, je peux procurer à sa propriétaire des orgasmes à répétition
- Synonyme d'auto-érotisme et d'auto-détermination, je fais peur à tous ceux qui ne conçoivent la sexualité des femmes que dans la dépendance au coït
- En forme d'arche, je mesure environ 11 centimètres
- Je suis mutilé chez environ 130 millions de femmes dans le monde
- M'ignorer, me dénigrer ou me méconnaître revient à nier et entraver la sexualité des femmes
Je suis le clitoris et je ressemble à ça de l'extérieur:
Osez Le Féminisme me consacre une grande campagne d'information, Osez Le Clito: "parce qu’il est objet d’ignorances, de dénigrements voire de mutilations. Mais aussi et surtout parce que le clitoris, c’est bon !".
Le clito, qu'est-ce que c'est ?
Pourquoi le clitoris fait-il peur ?
12 idées reçues sur le clitoris
Elles et ils racontent
Quand la recherche ne s'en mêle pas
L'excision, une violence faite aux femmes
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