lundi 30 août 2010

C'est bon, on a compris

Affaire Polanski - C’est bon, on a

compris. Il n’y a rien de mal à

abuser d’une fillette, pourvu

qu’on soit un réalisateur célèbre.


Johann Hari, The Independent.

L'article en entier ici et une réflexion personnelle:

La plupart des personnes qui ont soutenu Polanski ont changé leur regard sur le viol-sodomie d'une petite fille parce qu'il s'agit d'un réalisateur de talent.

Moi, ça m'a fait l'exact inverse: j'ai changé mon regard sur le talent de Polanski, dont j'appréciais pourtant certains films, quand j'ai appris qu'il avait violé-sodomisé une petite fille.

Pour Elles, pour Eux l'oeuvre de Polanski absout l'ignominie.
Pour moi, cette ignominie a bousillé à jamais l'oeuvre de Polanski.

Reste une tâche poisseuse que ni la passion, l'admiration ou même le goût de l'art ne pourront laver.

5 commentaires:

  1. quelle coïncidence! j'ai lu cet article hier. Moi aussi, je n'ai plus le même regard sur Polanski depuis cette affaire d'extradition ratée. Sa libération de la Suisse ne m'a pas surprise. J'avais fini par me dire que le temps jouait en sa faveur.

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  2. Lui et tous-toutes ses défenseur-e-s: à la poubelle. Soutenir le viol et leur auteur est totalement rédhibitoire.

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  3. @ Romane

    Il y a quelques articles et réactions qui vont dans ce sens mais ils sont rares ... Effectivement, sa libération était prévisible.

    @ Alice

    Ses défenseur.e.s aussi, tu as raison: comment regarder désormais le travail féministe d'Agnès Varda, par exemple ? Une imposture, une travail d'opportuniste surfant sur la vague du féminisme ? Comme le pouvoir, la célébrité doit altérer les facultés d'intégrité.

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  4. jusqu'à présent je n'avais jamais entendu parler de viol dans cette affaire. Les médias dominants nous encore trompées ? Encore plus honteux car évidemment, pour la plupart des gens ça change tout :-(((

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  5. @ BabouG

    Les médias ont parlé "d'affaire de moeurs" ce qui, évidemment, a pour but de protéger le fauteur.

    Pourtant, droguer, sodomiser et passer outre les protestations affirmées d'un fillette de 13 ans, ça s'appelle un viol pédophile aggravé que l'on soit le Pape, Polanski ou M. Durand.

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