Le texte, à signer ici:
Plus de 200 000 femmes avortent chaque année en France.
Cet acte, pratiqué sous contrôle médical, est des plus simples. Pourtant, le parcours des femmes qui avortent, lui, l’est de moins en moins :
Le droit à l’IVG est menacé : en pratique, par la casse méthodique du service public hospitalier, et dans les discours, car l’avortement est régulièrement présenté comme un drame dont on ne se remet pas, un traumatisme systématique.
Ces discours sur l’avortement sont des slogans éloignés de ce que vivent la grande majorité des femmes, ils ont pour but de les effrayer et de les culpabiliser.
Nous en avons marre que l’on nous dicte ce que nous devons penser et ressentir.
Depuis le vote de la loi Veil en 1975, a-t-on cessé de prédire le pire aux femmes qui décident d’avorter ?
Nous en avons assez de cette forme de maltraitance politique, médiatique, médicale.
Avorter est notre droit, avorter est notre décision. Cette décision doit être respectée : nous ne sommes pas des idiotes ou des inconséquentes. Nous n’avons pas à nous sentir coupables, honteuses ou forcément malheureuses.
Nous revendiquons le droit d’avorter la tête haute, parce que défendre le droit à l’avortement ne doit pas se limiter à quémander des miettes de tolérance ou un allongement de la corde autour du piquet.
Nous disons haut et fort que l’avortement est notre liberté et non un drame.
Nous déclarons avoir avorté et n’avoir aucun regret : nous allons très bien.
Nous réclamons des moyens pour que le droit à l’IVG soit enfin respecté. Nous réclamons son accès inconditionnel et gratuit mais également la liberté de faire ce que nous voulons de notre corps sans que l’on nous dise comment nous devons nous sentir.
Les filles des 343 salopes.
YES !
RépondreSupprimerbravo !
enfin ! je commençais a en avoir marre de toutes ces larmoiries obligatoires, et de cette comédie de la "maternité heureuse", et de l'avortement comme un drame que toute femme devrait obligatoirement ressentir. Bah non je ne regrette rien, mais alors rien du tout. Je me porte à merveille. Et j'ai fait ce choix sans état d'âme, en avertissant le partenaire de l'époque, parsceque j'ai bien voulu l'avertir, mais son avis n'étais que facultatif. Mon corps n'est pas le sien. Point barre !
Excellent rappel ! Notre corps nous appartient, à NOUS, pas à la société, pas aux églises, pas aux hommes. C'est nous qui portons les enfants et les mettons au monde, c'est à NOUS de décider. C'est de notre vie et de nos choix qu'il s'agit.
RépondreSupprimer@ Gloup
RépondreSupprimer"Mon corps n'est pas le sien. Point barre": exactement et c'est là tout l'enjeu de l'application de cette loi.
N'hésite pas à relayer auprès de tes contacts. Plus nous serons, plus nous aurons de chances de nous faire entendre et de rendre ce droit effectif et correctement appliqué.
@ Hypathie
RépondreSupprimerParfaitement ! Toutes les tentatives de culpabilisation des avortées et de diabolisation de l'avortement doivent être dénoncées comme des manoeuvres de nous déposséder de nos décisions personnelles.
En plus de la pétition (lisez, signez, diffusez) il y a maintenant un blog où l'on peut témoigner de son vécu:
RépondreSupprimerhttp://blog.jevaisbienmerci.net/
@ Cultive ton jardin
RépondreSupprimerJe relaye !
Faibles créatures... Ignorantes...
RépondreSupprimerT'es boursouflé d'orgueil mon pôv' ! Va prendre une douche froide !
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