mardi 1 mars 2011

Pourquoi les hommes ?

Dans le discours féministe, la formule "les hommes" revient souvent pour qualifier les agents oppresseurs des femmes.

Mais pourquoi "les hommes" ?

Pourquoi pas "des hommes" ?

Ou "certains hommes" ?

Ou encore "les machos" ?

La formulation "les hommes" nous attire souvent la remarque que son emploi nous place dans l'attitude que justement nous dénonçons: la généralisation.

Pourtant, son utilisation se justifie pour plusieurs raisons.

Premièrement, "les hommes" désigne la classe sociale des hommes, un concept qui permet l'économie d'une description par le menu de ce que nous entendons par "hommes" dans l'analyse ou l'observation des rapports femmes/hommes.

En outre, la formule permet également d'approcher une certaine réalité de la situation, à savoir que si tous les hommes ne sont pas des machos invétérés qui tabassent leur femme, tous en revanche ont conscience de leur pouvoir, de leur supériorité sociale et participent à des degrés divers, parfois infimes chez les pro-féministes, au maintien voire à la perpétuation pour certains des inégalités.

D'ailleurs sans cette solidarité tacite de classe et d'individus, point d'oppression possible.

Mon propos fera dire aux adeptes du simplisme que voilà enfin la preuve que les féministes haïssent les hommes ... tous des salauds !!!

Alors avant le lynchage qui s'annonce, quelques précisions s'imposent.

Tout d'abord une remise en contexte: c'est bien la classe des hommes qui hait celle des femmes pour des raisons encore assez imprécises. La liste des méfaits à leur encontre et qu'il n'est pas nécessaire de développer tiendra lieu ici d'explication et le seul fait que les hommes s'insultent entre eux en se traitant de femmes vaut tout exposé sur la question.

Puis, qualifier les hommes d'oppresseurs n'est pas une manifestation de haine, c'est un constat amer qui conduit à la colère, à la dénonciation mais pas à la haine qui porterait en elle un désir d'infériorisation, d'humiliation ou d'exclusion des hommes. Or, pour info, les féministes réclament l'égalité de droit mais surtout de fait ... 

Enfin, chacune d'entre nous est confrontée à la réalité complexe des individus; chacune d'entre nous aime un ou des hommes, fils, père, ami ou compagnon.

Chacune d'entre nous est en colère contre eux quand ils se comportent comme les dominants qu'ils ont encore le droit d'être.

Mais chacune d'entre nous les aime parce que celui-ci aime les chats, celui-là pleure en écoutant un morceau de piano ou cet autre s'éclate à repasser le linge de la famille. Sans parler de ceux qui luttent à nos côtés, qui ont le courage de remettre en cause leur fonctionnement avec sincérité.

Parce que si l'oppression s'incarne plus ou moins en chacun d'eux, ils ne sont jamais vraiment et entièrement le macho "idéal". Et chose encore plus étonnante, certains font preuve de beaucoup plus de féminisme que certaines femmes.

Pour finir, c'est peut-être aussi parce que nous aimons les hommes que nous voulons qu'ils cessent de se ridiculiser dans des attitudes de supériorité et des comportements imbéciles de dominants qui pourrissent tout, et nos vies avant tout. Les féministes à cet égard sont certainement les plus à même de sentir derrière l'armure, parce qu'elles l'ont patiemment démontée, décortiquée, la part d'humanité apaisée qu'il leur faudra cultiver.

Comme l'a cultivée le regretté Léo-Thiers Vidal dont Emelire parle à propos de son ouvrage posthume "De l'ennemi principal aux principaux ennemis".

33 commentaires:

  1. Tout est dit. Rien à ajouter. Le tour de la question est fait en quelques lignes...

    c'est remarquable :)

    voui...encore un compliment ! et amplement mérité :)

    Merci pour ce billet. Je vais le relire et le relire et le relire encore :)

    RépondreSupprimer
  2. Ceux qui aiment les chats ont naturellement tendance à me faire craquer aussi (je préfère le sens hommes à chat et femmes à chiens !), sans toutefois que je leur demande de cohabiter, l'épreuve de la salle de bain et de la machine à laver étant redoutable. Chacun dans sa Chacunière ! Mais bon, c'est juste un jugement totalement personnel. En tous cas, c'est utile de rappeler que le féminisme lutte contre un système, pas contre des individus.

    RépondreSupprimer
  3. @ Gloup

    Merci beaucoup ! Il y a longtemps que je voulais écrire ce billet parce que j'en ai marre des clichés qui circulent sur les féministes et parce que le mot hommes est souvent mal reçu par certains. Ceci dit, les vrais pro-féministes ne s'en offusquent pas.

    @ Emelire

    Finalement, j'ai craqué et je l'ai commandé chez ma libraire du coin. On va dire que c'est ma petite folie du mois. Merci en tous cas pour ta proposition de prêt super sympa mais j'habite dans le Sud-Est !

    Moi aussi, j'aimerais qu'ils baissent les armes et nous écoutent et c'est vrai que des hommes comme Léo Vidal redonnent espoir !

    @ Hypathie

    Contre un système mais aussi contre un ensemble d'individus à mes yeux. Sans ces derniers, le système s'effondre ... ce qui veut dire que c'est aussi à chacun d'eux de se remettre en question si on veut voir changer les choses. Pas forcément coupables mais responsables, oui. Enfin c'est comme ça que j'analyse la situation.

    RépondreSupprimer
  4. Jean-François3 mars 2011 à 15:46

    C'est amusant, je m'interrogeais il y a quelques jours sur cette fameuse formulation et sur ce qu'elle recouvrait, bonne surprise. Et, de fait, elle est légitime dans la mesure où "les hommes" profitent collectivement du rapport de force social avec "les femmes", qu'ils le veuillent ou non. J'irais plus ou moins loin que vous sur certains autres points de votre article, mais l'ensemble du propos me semble être d'une grande justesse (au passage près sur les chats... mais la question est assez périphérique).

    RépondreSupprimer
  5. @ Jean-François

    Le problème c'est que les hommes ne sont pas plus que les femmes les marionnettes du patriarcat. L'aliénation a ses limites d'autant plus quand elle est source de privilèges et de supériorité. Je l'ai évoqué: les hommes sont aussi à titre individuel et consciemment les agents oppresseurs des femmes. Qu'ils se retranchent derrière le conditionnement collectif ne changera pas un mot de tout ce que j'ai écrit dans mon billet ...

    PS: pas compris pour les chats ... ???

    RépondreSupprimer
  6. Comme tu n'as pas de détecteur de back links, je voualis te signaler que ton blog est cité sur celui de les coulisses de Sarkofrance

    RépondreSupprimer
  7. @ Euterpe

    Merci pour le signalement ;) Du coup, j'ai activé la fonction back links.

    RépondreSupprimer
  8. Cela dit moi j'ai fait mes adieux à ce blog qui me court sur le haricot. Si on veut y participer à un débat politique, on est carrément ignoré parce que meuf. (Sauf si tu viens une fois tous les trois mois, et encore). Il n'y a qu'une personne chouette c'est coup de grisou.

    RépondreSupprimer
  9. @ Euterpe

    Pourquoi subirions-nous un traitement différent sur les blogs politiques que sur la scène politique ??? C'est peine perdue que de se faire entendre, il y a longtemps que j'en ai pris mon parti.

    Pareil sur les blogs de leurs suceuses attitrées dont l'inénarrable ZoneZéro(jugeotte) dont j'ai été bannie (m'en remettrai-je ?)!!!

    RépondreSupprimer
  10. Alors là il faut que je te copie/colle le mail qu'elle m'a envoyée :

    Bonsoir,

    Je suis navrée d'avoir du passer tes commentaires en modération. Mais je ne suis pas autorisée à laisser les gens se faire insulter sur le site, vraiment désolée.

    Mon travail consiste également à veiller à la sérénité des échanges.

    Et ZoneZeroGene n'est pas un blog. Quant à moi, j'accomplis les tâches pour lesquelles on me rémunère, en tant que responsable du site.

    Quand je fais mon boulot de journaliste au sein d'autres rédactions, je me contente de rendre mes articles, mais sur ZoneZeroGene, je suis en charge également de l'interactivité.
    C'est dommage, je pense que tu avais des choses intéressantes à nous faire partager... Pourtant, les autres commentateurs (parfois très tranchés pourtant) y arrivent.

    Et sinon, je suis allée jeter un coup d'oeil sur ton blog, j'ai vraiment beaucoup aimé : c'est très intéressant, et superbement écrit.

    Bonne fin de soirée.

    Cordialement

    Gaëlle-Marie Zimmermann
    Directrice de publication
    http://www.zonezerogene.com

    Elle trouve mes propos injurieux alors que le titre de son billet est une insulte aux féministes mais l'autorisation à insulter étant unilatérale et le concept d'injure étant arbitraire, on est plutôt dans la dictature. Mais il faut se faire sortir et lui pardonner parce que c'est de not'fôt' madame!

    RépondreSupprimer
  11. MOUAHAHAHAHA, vas-y continue, MOUHAHAHAHA

    j'adore ton humour cocotte

    MOUHAHAHAHA

    vas-y, l'univers est ton adversaire MOUAHAHAHA

    RépondreSupprimer
  12. @ Euterpe

    Laisse tomber. Souvent, nous sommes éjectées parce que nous mettons en lumière des incohérences ou que nous proposons des réflexions énervantes car documentées et mûries qui vont à l'encontre de la thèse défendue dans le billet.

    @ Anonyme

    Voilà un commentaire constructif, utile et limpide. Et sinon, vous avez fait des études ?

    RépondreSupprimer
  13. Jean-François8 mars 2011 à 23:32

    @ Héloïse: Je ne tenais pas à ce que vous changiez un mot de votre billet, rassurez-vous. En fait, mon message était plutôt à forte teneur en approbation ^^ Et le collectivement était inutile, en effet. Force m'est de constater que si je ne l'ai pas écrit pour rien, ce n'était sans doute pas pour une bonne raison.

    Pour les chats, ne cherchez pas trop loin. La réaction était épidermique, je ne les aime pas beaucoup, c'est tout ;-)

    RépondreSupprimer
  14. @ Héloïse : toi aussi t'es marrante héhé !!! Un collège de clown(Es) MOUHAHAHAHA

    RépondreSupprimer
  15. A Héloïse : éjecte cet imbécile, il fait pitié...

    RépondreSupprimer
  16. @Héloïse

    oui il est pathétique. Aucun intérêt.

    RépondreSupprimer
  17. @ Anonyme

    Mais encore ?

    @ Euterpe et gloup

    Je ne modère plus les commentaires, donc n'importe quel énergumène comme Anonyme peut poster. En même temps, un détracteur qui n'a pour unique argument que des MOUHAHAHAHA c'est pathétique (pénible si ça dure) mais pas vraiment perturbant.

    RépondreSupprimer
  18. @ Anonyme

    Je crois que je vais cesser d'écrire des billets sur les machos: vous illustrez tellement bien leur imbécilité que ça vaut tous les discours.

    Merci et ne vous arrêtez pas en si bon chemin, je me régale.

    RépondreSupprimer
  19. Tu as tout mon soutien, Héloïse, surtout n'arrête pas ce que tu fais, les misos n'attendent que ça.

    RépondreSupprimer
  20. Je suis un homme et je fais donc partie de la classe dominante mais en tant que proféministe, j'essaie au quotidien de lutter contre ces privilèges qui me sont accordés automatiquement. En fait, je me sens un peu comme bcp de Blancs en Afrique du Sud, du temps de l'apartheid, qui ne faisaient pas de mal aux Noir-e-s mais qui profitaient du système. Je ne fais pas de mal aux femmes mais si je ne fais rien pour combattre le patriarcat, j'en deviens le complice et c'est donc ma responsabilité de ne plus cautionner ce système oppresseur en le dénonçant.

    RépondreSupprimer
  21. @ Naru et Pierre

    Merci pour votre soutien ! Je crois quand même que je vais faire une pause.

    RépondreSupprimer
  22. Je dois dire qu'en tant qu'homme, je me sens un peu... méprisé ? Oui, c'est ça !

    Je ne suis certes pas parfait, loin de là !

    Je suis faignant (parfois), je rechigne à faire la vaisselle... et plein d'autres défauts.

    Il n'empêche :
    - je pousse fréquemment ma compagne à aller de l'avant.
    - elle ne me laisse pas facilement faire certaines tâches ménagères.
    - Mais elle veut toujours que je fasse les tâches "dures" à sa place. En somme, elle se repose énormément sur moi :
    "Moi : Il faut que tu conduise. Sinon tu y arriveras pas !
    Elle : Mais euh... J'ai pas envie"
    - j'ai marqué sur mon blog que l'opinion récemment admise comme quoi il faudrait privilégier les hommes dans la recherche d'un emploi me révulse : http://www.22decembre.eu/2011-03-14/un-repli-sur-les-vieilles-valeurs/ .
    - les femmes incitent culturellement (et inconsciemment) leurs enfants à reproduire les comportements féminins/masculins...

    Alors, encore une fois, je suis pas l'homme idéal parfaitement égalitaire. Mais il me semble qu'au regard de ce que vous dénoncez, et de vos combats féministes, je suis quand même à prendre !

    Quand vous vous battez pour un truc, et que vous obtenez gain de cause, ne le repoussez pas !

    RépondreSupprimer
  23. @ 22décembre

    Méprisé ???
    Je crois que vous n'avez pas idée de ce qu'est le mépris. Quand les hommes s'insultent entre eux en se traitant de femme, quand ils acceptent toute accusation sauf celle de ressembler de près ou de loin à une femme, c'est du mépris, par exemple. J'ai moi-même conscience d'être une insulte sur pattes. L'inverse n'existe tout simplement PAS et les exemples foisonnent en matière de mépris des femmes, tellement méprisées qu'elles sont parvenues à se mépriser entre elles et à préferer avoir des fils qu'elles élèveront à leur tour dans le mépris des femmes, etc..

    Sentez-vous méprisé si vous y tenez tant, si ça vous permet de simplifier ce qui est dit dans ce texte, ça n'est pas mon problème ... c'est juste le vôtre. Et peut-être qu'il vous serait utile de considérer que le prisme de l'éducation narcissique que les hommes reçoivent transforme ce qui est simplement une absence d'admiration en mépris.

    Comme pour certains l'égalité avec les femmes serait une infériorisation selon la logique qu'être égal à une personne inférieure est du coup une réduction.

    Rassurez-vous cependant, vous avez tout le reste de la société pour vous sentir beau, admiré, fort et supérieur. Allez donc voir un film (la plupart présente les hommes en héros, superhéros voire dieux et il y a au moins un "salope" proféré à une femme sur lequel vous rassurer ...): vous nous reviendrez tout regonflé d'estime envers vous, bichette.

    RépondreSupprimer
  24. Je n'ai pas idée de ce qu'est le mépris ?

    Si ! Bien entendu pas dans le sens homme/femme...

    Mais je me rends bien compte que je suis méprisé (non par vous, ni par les femmes dans mon exemple) par mon patron, par certains collègues... Avant même na naissance je suis considéré comme une bête de somme corvéable à merci (si on ne fait pas plus de bébés, on aura un problème de main d'oeuvre dans le futur ! C'est méprisant pour les femmes : vous n'êtes que des usines de machines-outils. C'est méprisant aussi pour le futur bébé : il n'est qu'un outil, une force de travail.).
    Oui, le mépris, je connais !

    Je ne suis pas débordant de virilité. Je n'aspire pas à être admiré pour ma force physique, mais pour mon intelligence et mon humanisme.

    Mais si vous ne voulez pas de mon soutien moral, si vous ne voulez pas que je m'efforce de respecter mes futures collègues, si vous êtes si "anti-hommes"... Ok !

    RépondreSupprimer
  25. @Héloïse
    Je suis d'accord avec votre propos
    pourtant
    je précise quelque chose qui est observable et qui n'est pas en total accord avec cet élément de votre discours
    je cite
    "En outre, la formule permet également d'approcher une certaine réalité de la situation, à savoir que si tous les hommes ne sont pas des machos invétérés qui tabassent leur femme, tous en revanche ont conscience de leur pouvoir, de leur supériorité sociale et participent à des degrés divers, parfois infimes chez les pro-féministes, au maintien voire à la perpétuation pour certains des inégalités."

    Des hommes qui n'ont pas intégré, intériorisé, incorporéïfié, leur pouvoir virtuel induit par la culture environnementale et sociale, la supériorité sociale inhérente à "l'homme" ou au porteur de sexe masculin etc...
    ça existe
    ça se rencontre même souvent, et très tôt quand on observe déjà les rapports entre enfants à l'école, chose que j'ai souvent faite lors de mes emplois de remplacement de prof ou d'instit.
    et ces garçons là sont traités pires que les femmes car ils sont en fait des dénies du modèle masculin. il suffit pour cela qu'ils expriment, silencieusement, corporellement, intellectuellement, des façons d'être en rapport à l'autre et au monde, des intérêts, des élans, ETRANGERS à ceux reconnus comme identifiable aux garçons et aux filles.
    genre, être capable de recoudre son bouton sans pour autant être éfféminé, genre demander naïvement de l'aide à un adulte pour remettre son pantalon sans pour autant être honteux ou pudique
    j'ai jamais d'exemple convaincants sous la main
    en ethnométhodologie on parle de breaching ou de rupture de continuité d'attribution de sens : tout ça pour dire qu'à un moment donné, d'une façon particulière, une personne se conduit de façon non identifiable comme cohérente, même à l'égard des modèles de folies, à l'égard des comportements des moules sexués ou genrés.

    on ne peut même pas leur servir de bouc émissaire : le bouc émissaire il a quand même des trucs en commun ET rivalitaire avec les valeurs du groupe de référence.
    donc on est aliens
    donc moins qu'une femme dans les échelles de valeurs locales.
    la plus part se suicident.
    de toute façon, on les suicident de diverses façons...
    ou alors on développe une particularité encore très alien qui consiste à n'avoir que la force d'instinct de conservation comme motivation, une confiance indéracinable en soi, une estime sans référence à celle d'autrui...
    et aucune hiérarchie de valeur.

    RépondreSupprimer
  26. @ Paul

    J'aime beaucoup votre contribution et je me suis dit, en vous lisant, que vous ne parliez pas d'hommes. Je m'explique: même si ce sont biologiquement des hommes, le genre que la société leur prête est celui du féminin (puisqu'il faut à tout prix classer et juger en fonction de ce classement!). C'est ce que vivent quelque part les homosexuels dont l'homophobie à leur encontre est une façon de les punir pour trahison à la classe de sexe. De plus, ils font voler en éclats l'idée (à laquelle on s'arc-boute férocement) que naître avec un sexe conduit à avoir les comportements/goûts/désirs affiliés arbitrairement à ce sexe.

    RépondreSupprimer
  27. Personnellement, quand je vois Héloïse répondre de cette manière à "22décembre" qui avait un commentaire tout à fait sensé et pacifique, je ne peux qu'arriver à cette conclusion : elle est remontée à l'égard des mâles et veut seulement se venger contre eux. L'idée de base du féminisme moderne vient de là ; rancune, vengeance, haine. En quoi est-ce mieux que le machisme ?

    RépondreSupprimer
  28. @ Anonyme

    "elle est remontée à l'égard des mâles et veut seulement se venger contre eux"

    Merde, j'ai été démasquée !!! Va falloir que je jette mes pots de couilles au Formol (toutes celles que j'ai arrachées et conservées en me délectant tous les jours de les voir ainsi flotter dans le liquide coloré). Sérieux: vous pensez que quelqu'un d'un tant soit peu censé va piter à votre ficelle grosse comme une corde de bateau ? Vous êtes ridicule avec votre conclusion pétrie de mauvaise foi tendance paranoïaque.

    Pour le moment, on n'a pas fait pire que le machisme, c'est une triste réalité. Et les sociétés où le féminisme est vivace sont parmi les plus pacifiques et évoluées. Votre tentative de diabolisation des féministes ne prendra qu'auprès de ceux qui redoutent que les choses bougent et ne savent plus quoi faire (quitte à dire des énormités comme vous) pour arrêter le mouvement ...

    RépondreSupprimer
  29. "Et les sociétés où le féminisme est vivace sont parmi les plus pacifiques et évoluées."

    Evoluées ? Ah bon, et en quoi elles seraient évoluées ?

    Pacifique ? La haine du mâle est distillée en permanence par la gauche, la haine de l'étranger par la droite. Le peuple est endormi par tous ces politicards et ces journalistes arrivistes, et ne voit pas les réels problèmes comme le chômage ou la pauvreté, ou la crise économique. Ces petites femmes, repliées sur elles-mêmes, ne voient que leur nombril et rien d'autre. C'est en fait très insultant pour tout le monde.

    Dans un monde au bord du chaos, on désigne des boucs émissaires, c'est tellement plus facile que de prendre les problèmes à bras-le-corps. Tu parles d'une société pacifique... Une société de merde, tu veux dire.

    RépondreSupprimer
  30. @ Anonyme

    Evoluées dans le sens où le bien-être de ses membres est supérieur à celui des sociétés où les valeurs viriles prédominent. Flagrant eu Europe du Nord ...

    La haine du mâle distillée par la gauche ? C'est nouveau, ça ! Vous avez déjà oublié l'affaire DSK et ses défenseurs ... de gauche ? Quant à la haine du mâle dont vous taxez les féministes, c'est de la pure malhonnêteté. Vous voulez quoi ? Qu'on les pleure, les mâles, de posséder 99% des richesses de la planète et de n'accomplir qu'un tiers du travail, qu'on passe sur toutes les violences dont ils sont les auteurs sous prétexte qu'ils ont un égo mal placé, exactement comme le vôtre ?

    Dénoncer les violences masculines est bien la premier pas pour prendre ce problème à bras-le-corps comme vous dites. Que l'on cesse d'éduquer les hommes à la violence, que l'on retire les armes en plastique des mains des petits garçons me semble plus constructif que de venir dire que 150 femmes tuées chaque année (sans compter les handicapées, bousillées, exploitées, etc.) ... c'est pas grave, comme vous le faites en substance.


    Non, cette société-là n'est pas pacifique. Mais conduite par des hommes en majorité il y a peu de chances qu'elle le soit un jour.

    RépondreSupprimer
  31. Personne n'a dit que ce n'était pas grave. En revanche, imputer toute la misère du monde à l'homme n'est pas forcément constructif. D'ailleurs les critiques formulées ci-dessus ne me concernent pas et je ne vais pas culpabiliser à cause de mes gènes, cela n'a aucun sens.

    Et tu sais, je ne suis pas sûr que les armes en plastique soient le vecteur. Les mâles, s'ils sont malsains dès le départ (vision essentialiste) ou conditionnés, ne seront pas moins violents sans armes et trouveront toujours un moyen d'extérioriser leur mal-être. La violence n'est pas à la base initiée par des armes directement (qu'elles soient factices ou réelles), -c'est ce qu'il faut comprendre-, mais bien par la société elle-même.

    Après, les femmes ont aussi leur moyen d'extérioriser leur mal-être ; le féminisme est l'exemple le plus flagrant.

    Mais est-on là pour se jeter la pierre continuellement et se diviser ?

    RépondreSupprimer

Votre commentaire n'apparaîtra qu'après validation de l'administratrice de ce blog.