dimanche 16 janvier 2011

L'insoumise




Voix sur le fil, l'une des plus belles de la scène française actuelle, textes soignés et empreints d'une curieuse poésie, Daphné instille à chaque album un peu de joyeuse douceur dans ce monde où la brutalité est érigée en valeur. Artiste d'intérêt public !

L'une de mes préférées, très facile à jouer à la guitare, parle d'un tabou: l'amitié féminine ...


4 commentaires:

  1. Très très bien ! Les textes, les mélodies et le clip. Merci de cette découverte.

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  2. Malheureusement ces vidéos ne sont ni visibles ni écoutables depuis l'Allemagne, désolée.

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  3. @ Hypathie

    Je suis accro depuis son premier album et j'attends le prochain qui devrait sortir début février. Bon, elle n'est pas une chanteuse féministe à proprement parler mais son univers fait du bien et permet, justement, de déconnecter des préoccupations féministes pas toujours gaies et des productions artistiques archi-violentes auxquelles on a droit désormais.

    Contente que cela t'ait plu ;)
    Dès que je saurai le faire (dans un demi-siècle ?), je mettrai en ligne ma version de Penny Peggy !

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  4. @ Euterpe

    Je suis surtout désolée pour toi. En guise de consolation, voici les paroles de L'insoumise:

    Je ne veux pas vivre dans une pouponnière
    Les murs y sont arides, je manque d’air
    Tes doigts, quand j’y pense, me font prisonnière
    Tu me fais la danse de la muselière.

    Non, je ne veux pas vivre dans un couffin vert
    Où tes coussins avides veulent me faire taire,
    Hypnotiques rapaces ravageant ma place,
    Trouvant ce tintouin tout à fait ordinaire.

    Où est-il écrit que l’on ne ferait pas,
    Ce dont on a envie, ici-bas ?
    Aujourd’hui c’est l’hiver, la saison des pourquoi
    Mais demain sera l’enfer si tu ne te lèves pas…

    …De ton lit de fatigue où tu baisses les bras,
    Des terres invisibles où dorment des lions,
    Mutante silencieuse, ne vois-tu pas les saisons
    Qui bougent autour de toi et sont ta maison ?

    Tu délires dans tes rêves d’élire une vie
    En guise de peau de zèbre et tu souris
    Trotteuse prise au piège de lourds sortilèges
    Allège ton parapluie, alerte tes envies puisque

    Tu ne te vois pas vivre dans un royaume en verre
    Enfermée sous les vitres de tortionnaires,
    Il y a que tout est possible de n’être plus la cible,
    Lassée d’être soumise à la terre entière.

    Je ne veux pas vivre à bord d’une montgolfière
    Saluant le vide au royaume des airs
    Je veux vivre sur terre, je ne veux l’éviter,
    Là où le rire prolifère, insoumise aux regrets.

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