Emelire l'a évoqué dans un paragraphe de son copinage féministe de mercredi dernier: une remise en question des règles de grammaire sexistes est nécessaire. Par pour le fun, pas pour pinailler mais parce que la langue façonne notre identité et notre manière de voir le monde. Le sujet est sérieux parce qu'il est politique. Il faut voir comment il déchaîne les passions machistes pour s'en convaincre.
A mes yeux, une grande réforme ne serait pas du luxe: féminisation des mots selon les règles d'alternance existantes (depuis le latin dont la langue est issue), refondation de la didactique de l'enseignement de la grammaire (non, le masculin ne donne pas "naissance" au féminin) ou encore révision de la règle selon laquelle le masculin l'emporte. J'en avais parlé dans un précédent billet en montrant comment notre langue androcentrée s'était établie à partir d'allégations arbitraires et iniques. Meigret, Vaugelas, Bouhours, depuis leur époque, ont universalisé, dans un accès incontrôlé de toute-puissance, leur propre vision de la langue et de la société.
Pour Bouhours, le masculin l'emportera parce qu'il est mieux. En voilà de l'assertion impartiale et fondée pour régir l'usage commun ! Une assertion qui vaut désormais éducation à coups de matraquage idéologique: il y a un système de valeurs dans la société et le masculin c'est plus, c'est mieux, définitivement. Comment ne pas finir par croire que c'est la nature qui en a décidé ainsi tant la formule est sans appel ?
Rien de naturel, donc, dans tout ça et encore moins de définitif. La société bouge, nous aspirons à l'égalité; la langue bouge, nous défendons la démocratisation de son usage. En tant que détentrices et utilisatrices de la langue, nous avons le droit, le devoir et la possibilité d'éradiquer les archaïsmes qui nous entravent. Certes les moyens sont limités et les résistances bien vivaces mais la mobilisation fait ses preuves au quotidien. Une pétition pour que les hommes et les femmes soient belles a été lancée qui demande la suppression de la règle de prévalence du masculin sur le féminin au profit d'une règle de bon sens, d'esthétique visuelle, d'harmonie auditive et d'équité: l'accord avec le substantif le plus proche.
Histoire de passer de "Il lit un article et une chronique instructifs" à "Elle écrit un ouvrage et une anthologie passionnantes".
Géniale !
RépondreSupprimerps : ça craint les commentaires qui sont contre cette pétition (sur lemonde.fr...pathétique ! ), comme quoi cette pétition fait mouche là où ça fait mal : un grand coup de pied dans le langage misogyne employé tous les jours. Je me souviens très bien son les bans d'école, d'avoir été scandalisée lorsque la maitresse nous apprenait que le masculin l'emporte sur le féminin. Je ne m'en suis jamais remise, c'est une plaie, une révolte, une colère que je porte depuis ce jour. Géniale cette pétition !
Ah ! Enfin ! Enfin ! Enfin ! Comme gloup, moi aussi j'étais été poignardée en plein coeur par cette règle de grammaire injuste et dépréciatrice. J'étais juste contente d'être dans une école de filles pour ne pas avoir à supporter EN PLUS le ricanement des garcons. Quelle humiliation cela doit être quand on se trouve dans une école mixte !
RépondreSupprimerles garçons se taisent, ne posent aucune question, ce qui peu très certainement les étonner dans un premier temps fait place à un sentiment tout naturel de supériorité qu'ils intègrent comme une évidence sans moufter. Si la maitresse le dit, c'est que c'est comme ça : ils sont naturellement supérieur ça leur convient tout à fait et il n'y a rien a en redire. Par contre les filles comme moi, immédiatement consciente de l'injustice faramineuse, choquées à vie par une telle affirmation injuste, rencontrent des tas de problèmes liés à l'autorité. Mon orthographe a été catastrophique car je n'arrivais pas à retenir cette règle absurde, et j'ai entendu un nombre de fois incalculable suite à la correction de mes dictées : "LE MASCULIN L'EMPORTE SUR LE FÉMININ, combien de fois faut-il le répéter ?" et cette autre règle débile après le verbe avoir où encore une fois j'accordais naturellement au féminin, j’entends encore cette phrase qui tentait de me faire comprendre mon erreur "ON N'ACCORDE PAS AU FÉMININ APRÈS LE VERBE AVOIR !" ça devait être une explication en désespoir de cause pour me faire comprendre toutes les manipulations tordues du "masculin neutre universel".
RépondreSupprimerLes pétitions, c'est pas mal, mais rien ne vaut l'usage ! Parlons le féminin, mettons tout au féminin, culbutons la langue française ! La langue appartient à sa locutrice, elle en fait ce qu'elle veut, la seule barrière, c'est quand on n'est plus comprise. Quand je dis et écris ingénieure, auteure, manageure et que j'accorde les adjectifs au féminin parce qu'il y a UNE femme dans la liste, ce que je fais régulièrement, tout le monde comprend. Passons à l'acte.
RépondreSupprimerCommentaire rédigé au féminin neutre.
@ Gloup
RépondreSupprimerC'est étrange mais je n'ai pas de souvenir précis de l'énonciation de cette règle. Sûrement parce que j'étais assez scolaire et que j'engrangeais tout ce qu'on me disait. En revanche, le sentiment diffus d'être considérée comme inférieure parce que de sexe féminin m'a accompagnée jusqu'à ma prise de conscience féministe. Et là, colère !!!
PS: il arrive d'accorder avec l'auxiliaire avoir (quand le COD est placé devant), ton instit t'a dit n'importe quoi !!!
Exemple:
J'ai aimé les féministes (pas d'accord)
Je LES ai aiméES (accord)
D'ailleurs, je ne sais pas comment on pourrait niveler cette règle. Ecrire ou dire "j'ai comprise", c'est moyen.
PS bis: effectivement, les commentaires sont bien la preuve que l'enjeu est de taille. L'argument qui revient le plus souvent est celui de la futilité de la revendication. Parce qu'écrire des pages sur sa supposée futilité/inutilité c'est sérieux, peut-être ? Puisque c'est sans importance, pourquoi tant de passion ?
@ Euterpe
J'ai aussi effectué ma scolarité dans le non-mixte ce qui explique peut-être que je ne garde pas de souvenir précis de cette cuisante leçon. Probablement que si des garçons avait ricané ou arboré des mines supérieures autour de moi, j'en aurais conservé un souvenir vivace ...
@ Hypathie
Mais tout à fait !!! L'usage massif et répété est le moyen le plus efficace de faire bouger les choses. Idem pour la typographie légère (ex: genré.e) qui, à terme, remplacera les parenthèses excluantes et visuellement lourdes. Une blogueuse dont le blog n'est plus actif avait carrément supprimé la typographie (ex: genré e). Le problème c'est que la tendance est plutôt à l'inverse: combien de femmes refusent les dénominations féminines sous prétexte que ça fait plus sérieux au masculin (Madame LE Ministre, LE SénatEUR, etc.).
Quant à la pétition, j'ai une confiance limitée dans l'efficacité de la démarche. Par contre, cela peut permettre de poser le problème sur la table et de réveiller les consciences.
@Héloïse
RépondreSupprimerj'ai lu un truc une fois ou quelqu'une semblait avoir le même souvenir que moi : "pas d'accord au féminin après le verbe avoir". Il semble que cette explication (réductrice et erronée) ait été une phrase employée dans l'éducation. C'était début des années 80.
bon en tout cas, "le masculin l'emporte sur le féminin", là pas d’ambiguïté ! c'est clairement une règle de la domination masculine au même titre que "nos ancêtres les gaulois" que les africains dans les colonies française devaient apprendre par cœur. un véritable lavage de cerveau. J'ai ressenti cette même imposture coloniale avec sans doute la même révolte au creux du ventre.
j'aurais du écrire "les africain-es", car les femmes sont le continent noir de l'humanité.
RépondreSupprimerPour cette histoire de "pas d'accord au féminin après le verbe avoir", j'avais lu un article il y quelques années où une femme faisait la relation avec l'interdiction de posséder quoique ce soit par les femmes : pas d'héritage, pas de compte en banque etc...c'est l'homme qui a.
RépondreSupprimerCette phrase on me l'a rabâché toute ma scolarité, ça fait parti de mon paysage grammatical. j'avais trouvé cette relation de cause à effet ça tout à fait pertinente.
Moi aussi je suis d'accord avec cette pétition. Comme je le disais dans mes commentaires sur le site du Monde (j'essayai de convaincre de gros machos moqueurs... je suis vraiment pleine d'illusions parfois ! ), ce n'est pas un "combat" stupide ou inutile, parce qu'une langue véhicule une certaine représentation de notre monde.
RépondreSupprimerEn l’occurrence, la règle du "masculin l'emporte sur le féminin" a pour moi une signification très claire : le féminin est "particulier" (anormal ?) tandis que le masculin est l'universel. Puisque on utilise le genre "masculin" (ou "neutre" disent carrément certains ! comme si le masculin était plus neutre que le féminin) pour désigner un groupe d'objets masculins OU masculins et féminins ; alors que le genre féminin (dit aussi "genre marqué") n'est là que pour désigner un groupe d'objets exclusivement féminins.
[Petite remarque pour compléter. J'ai pas les références en tête, mais je me souviens avoir lu qu'une expérience avait été faite où on demandait à des enfants de dessiner, ben un enfant. Les petites filles avaient dessiné majoritairement des petites filles et les petits garçons, ben des petits garçons. On a demandé ensuite à des adultes de dessiner un enfant. Femmes et hommes ont majoritairement dessiné un ... petit garçon ! Le sexe masculin est donc considéré comme plus neutre et comme universel. Certains se sont aussi fait cette réflexion en regardant les icônes des WC, représentant les hommes et les femmes)
@ Gloup
RépondreSupprimerCette histoire de l'accord avec "avoir" me tracasse car la raison principale de l'accord (ou pas) est liée à l'implication du sujet dans l'action du verbe.
Je vais tenter une explication à l'écrit:
L'accord régit l'activité/passivité du sujet de la phrase. Dans les exemples suivants, on part du postulat que "je" est une femme dans les deux cas.
- Dans "je suis mangéE", on accorde car "je" SUBIT l'action d'être mangée (passivité; le sujet "je" est passif)
- Dans "j'ai mangé", on n'accorde pas car "je" EFFECTUE l'action de manger (activité; le sujet "je" est actif).
- De même au masculin-pluriel, par exemple: "Ils ont mangé" (sujet "ils" actif) ou "Ils sont mangéS" (sujet "ils" passif)
Je ne vois pas comment on pourrait modifier tout ça sans que ça ait une incidence sur la clarté du discours.
Quant au féminin exclu du verbe avoir pour les raisons que tu évoques, je n'y crois pas trop. Je pense plutôt que le non-accord conduit au neutre et le neutre est masculin ...
@ antisexisme
Quel courage d'être allée se frotter aux commentateurs d'un tel sujet ! Même pas je vais voir, j'ai envie de préserver ma soirée !!!
Tout à fait d'accord sur l'universalisme masculin et le particularisme féminin. Les parenthèses sont d'ailleurs là pour nous le rappeler ... Et, d'aucuns diront que je suis extrémiste (mais j'ai l'habitude !), tout ceci constitue une violence, insidieuse et pas forcément mesurable, à partir du moment où toute exclusion/discrimination d'un système commun (ici la langue) est une violence.
PS: effectivement, les enfants comme les hommes (utilisé pour humain.e.s), les Américains, les syndicalistes ou les Provençaux conduisent chez toutes et tous à une représentation mentale masculine.
@Héloïse
RépondreSupprimermerci pour ces exemples, c'est très claire, et j'en profite pour améliorer mon orthographe du coup :)
alors : je crois comprendre un peu ce que voulait dire cette femme, surtout lorsque tu dis :
"Je pense plutôt que le non-accord conduit au neutre et le neutre est masculin ..."
ma proposition de compréhension : le neutre étant masculin, d'une certaine manière ça reviendrait à dire que l'on accorde au masculin après le verbe avoir,(?) tandis qu'il n'y a pas de féminin possible après le verbe avoir puisque le féminin n'est ni neutre, ni universel, mais particulier. D'où la phrase erronée mais peut-être "pédagogique" de nos enseignant.e.s de l'époque : "on n'accorde pas au féminin après le verbe avoir".
Moi je ne suis pas du tout d'accord avec les terminaisant en "eure". On ne dit pas coiffeure alors pourquoi dirait-on sénateure alors que sénatrice existe ?
RépondreSupprimerIl y a des féminins pour tout. Ils ont existé puis ils ont disparu. Il faut les ressortir des greniers et les dépoussiérer.
Dans nombreuses autres langues le féminin ce n'est pas un masculin modifié mais un vrai féminin.
En francais on ne sait même pas QUEL féminin utiliser !
On possède au moins six suffixes féminins : -ive, -euse, - trice, -ienne, -ière et -eresse. Nous n'avons pas du tout besoin de chercher des solutions bâtardes qui s'entendent comme du masculin. Dans sénateure, je n'entends pas sénatrice, désolée.
"terminaisons" voulais-je écrire.
RépondreSupprimer@ Gloup
RépondreSupprimerJe crois que la formule "on n'accorde pas avec l'auxiliaire avoir" est pédagogique, comme tu dis (et ne pas accorder = neutre = masculin). Elle est vraie dans la majeure partie des cas mais comporte à l'usage des exceptions. Donc, pour simplifier un système assez complexe (faut le dire), on va au plus facile à retenir.
@ Euterpe
J'utilise beaucoup le -eure mais c'est vrai qu'à l'oral, le féminin redevient imperceptible sauf si un déterminant l'accompagne. Je dis "ma docteure", par exemple. Mais, tu as raison, on parle de féminisation des noms alors qu'ils ont existé pour la plupart et que la règle d'alternance féminin/masculin du latin vulgaire, dont est issu le français, permet TOUS les féminins. Edwige Khaznadar dans "Le féminin à la française" le rappelle et nous exhorte à les utiliser pour les faire r-entrer dans l'usage.
Il y a aussi le lexique informatisé de l'ATILF qui permet de trouver l'équivalent féminin d'un nom masculin selon les règles établies par la commission "Femme, j'écris ton nom".
bon c'est pas pour faire spécialement de la publicité pour mes bavures littéraires hein mais votre sujet a fait partie de mes préoccupations d'écrivain amateur.
RépondreSupprimerj'ai eu énormément de mal à acquérir la langue écrite et ne pas faire de fôtes d'aurtograffe. je suis un véritable artiste en matière de phote d'ortografe.
et alors en plus de l'ortogaffe d'usage, j'ai du mal avec les accords en tous genres.
et comme par ailleurs j'écris beaucoup, c'est vite infernal à corriger.
bref, en écrivant d'abord le voyage des doux aliens puis Chanson d'orage (qui est publié) je me suis amusé à carrément refaire les règles de grammaire d'accord de genre. mes personnages ne sont pas humains : uniquement des espèces d'aliens inventés avec des fonctionnement de reproduction différent des nôtres et des cultures pas genrées comme les nôtres. et j'ai tenté de traduire ça dans les accords. ben c'est pas facile, même en toute logique et pour quelqu'un n'ayant pas intégré les règles et je rejoins les remarques d'Héloïse sur l'implication du sujet dans l'action du verbe.
en fait en général, je me suis posé la question de savoir en quoi l'accord était nécessaire ou pas à un genre du sujet. et là y'a des tas de cas où c'est pas évident en fait. moi je me suis dit que j'allais traité la question en me demandant dans quelle mesure, le genre du sujet pouvait avoir une incidence de sens et de rattachement d'un terme au sujet pour qu'il n'y ait pas d'ambiguïté.
ensuite il y a la question des sonorités des mots quand on les accordes en genres. ben y'a des tas de mots pour lesquels c'est pas facile de trouver quelque chose d'élégant ou de facile à prononcer. on y arrive, mais c'est pas forcément très pratique.
voilà
en tout cas, moi ça m'a fait plaisir d'écrire tout au féminin pour l'hunivers des Aînées parce que je trouvais que ça renforçait le caractère utopique, ou féérique, ou poétique de mon propos qui est aussi de régler mes comptes avec l'univers masculin qu'on m'impose du fait de mon déterminant génétique.
Héloïse,
RépondreSupprimerDésolée pour cette digression mais il m'est impossible de commenter sur ton blog "abolitionniste", j'ai essayé à plusieurs reprises et rien à faire. Je pose ma dernière tentative ici :
@Héloïse
Dans le même esprit on peut même carrément dire que ce fut une erreur d'abolir l'esclavage avant de résoudre le racisme culturel de la société américaine (on peut prolonger avec l'apartheid, la colonisation etc). Vraiment quelle inconséquence!
La prostitution est de mon point de vue, bien plus qu'une conséquence des assignations de genre utiles au bon maintien du patriarcat, elle en est une des principales causes. Et je citerai Rhéa Jean :
"Il faut donc qu’il y ait asymétrie dans la conception de la sexualité selon les genres pour que seule l’activité sexuelle de la femme apparaisse comme un « travail ».
Ceci étant dit bravo à toi et Euterpe pour votre patience et votre pédagogie, pour ma part les boucles éculées et obstinées de l'intervenant "avapierre" ont depuis longtemps épuisé ce qu'il me reste d'indulgence sur le sujet.
@ Paul
RépondreSupprimerC'est rare de lire des histoires de mondes fictifs débarrassées du primat masculin ! C'est un très beau texte que celui de L'orage. Vous comptez faire publier vos créations ?
PS: une petite faute au deuxième paragraphe: "Elle parcourrait" c'est du futur alors qu'il me semble que le contexte réclame un imparfait "Elle parcourait" comme les verbes qui suivent.
@ Mauvaise Herbe
Je copie-colle ton intervention sous le billet auquel il est destiné. Ceci dit, je ne comprends pas pourquoi tu galères autant pour poster, c'est embêtant.
Héloïse,
RépondreSupprimerMerci :-)
à mon avis mon problème d'identification est lié à wordpress et comme je ne dispose pas des options "nom/url et anonyme" sur ton autre espace, je n'ai aucune possibilité de poster autrement.
Super le site de l'ATILF, merci ! Par contre elles n'ont pas de solution pour certains mots. J'ai essayé avec "prédécesseur" = aucun résultat.
RépondreSupprimer@ Mauvaise Herbe
RépondreSupprimerAlors, n'hésite pas à poster ici, je transfère, pas de souci ;)
@ Euterpe
Je suis d'avis que quand y a pas, on crée !: prédécesseure ou prédécesseuse.
ATILF : hop dans les marques pages !
RépondreSupprimeret effectivement je suis convaincue par la remarque d'Euterpe, quand le féminin existe en -ive, -euse, - trice, -ienne, -ière et -eresse et bien on s'en sert :)
@Heloïse
RépondreSupprimerChanson d'orage est publiée depuis 2004 par les éditions chloé des lys qui n'ont aucune stratégie commerciale et vende les deux tomes beaucoup trop cher
donc je mets tout en libre téléchargement
c'est indiqué sur mon site
pour les fautes, ben j'ai bénéficié de l'aide d'une vieille complice pour la correction, mais il en reste encore manifestement.
A paul : j'ai essayé plusieurs fois de mettre un commentaire sur danse de plume mais je ne sais pas ce qui coince donc, comme mauvaise herbe, je te présente mes excuses Héloise si je m'adresse à Paul ici à propos de "Chanson d'orage". Le texte est original et très poétique mais attention à certains détails comme de parler de "s'incarner" en feuille. Il faudrait éplucher tout dans le détail pour repérer ces petites inadvertances, je crois. Sinon ce texte a beaucoup de charme, vraiment.
RépondreSupprimer@Euterpe
RépondreSupprimerMerci beaucoup Euterpe de votre soutien
pourriez vous me préciser les problèmes que vous rencontrez pour poster des commentaires sur danse de plume ?
d'autres personnes y arrivent très bien.
j'ai très peu de commentaires sur mes propres articles.
il y en a essentiellement sur ceux de LaPuce et sa rubrique.
je me demande si c'est moi qui n'intéresse personne... normal je suis pas une femme...
ou si c'est qu'il y a un problème d'administration du site...
ou si c'est qu'il y a un problème avec votre navigateur : quel navigateur utilisez vous habituellement ? je suppose que vous utilisez windaube comme système d'exploitation ? mais peut-être macintosh ?
vous pouvez aussi me contacter par mail. c'est indiqué sur le site.
à Paul : ben il y a des champs à remplir mais certains sont optionnels, or si on ne les remplit pas le commentaire ne s'affiche pas, on dirait.
RépondreSupprimerNon moi je n'utilise pas windaube. J'utilise ubuntu.
Pour vos articles, je n'en ai pas vu beaucoup. Il m'a semblé que Pupuce en publie les 3/4. Non je ne privilégie pas les femmes.Sauf celles que l'on met aux oubliettes. Sinon à part les couillosaures fossilisés, j'aime bien les hommes, je ne sais pas pourquoi vous écrivez cela.
Tiens c'est bizarre...chez moi blogger ne marche plus et ici ca marche visiblement...
RépondreSupprimer@euterpe
RépondreSupprimeroui ce matin, impossible de commenter ici et chez vous !
bon autrement, ben les seuls champs indispensables pour commenter sur mon site sont ceux du nom et de l'adresse mail qui peuvent être virtuelles par besoin de discrétion.
les champs de liens en fait servent comme annexe au commentaire. et passent comme du texte.
bon autrement ma réflexion était simplement ironique quant au fait que j'intéresse personne parce que je suis pas une femme.
en fait j'ai jamais intéressé grand monde dans ma vie, surtout les employeurs.
pour le nombre d'articles, ben, les miens sont largement plus anciens et nombreux que ceux de LaPuce. mais elle publie sur mon site depuis peu mais souvent et donc passent en première page comme plus nombreux. moi j'écris pas beaucoup en fait. je suis un vieux monsieur fatigué. je lui ai proposé de viendir là parce que j'ai trouvé sa plume très dynamique et souvent drôle. donc ça fait un peu de trafic sur mon site. mais en fait les statistiques montrent que mes articles sont peu lus et ce n'est pas du tout nouveau ni étonnant : les gens lisent surtout ce qui est présenté en première page comme articles récents or les miens sont déjà vieux (comme moi).
en fait ça tiens à la forme de mon site qui n'était pas conçu comme un blog dès le départ mais comme recueil d'articles d'auteurs.
voilà.
@ à toutes et tous
RépondreSupprimerDésolée pour le bugg sur Blogger, je n'ai pas pu vous répondre de suite.
@ Gloup
Bon, c'est dit, désormais usons et abusons du féminin, sous toutes ses formes, même celles qui paraissent incongrues à la plupart des gens.
@ Euterpe
Par rapport à ce que je dis deux lignes plus haut à Gloup, j'ai adoré ton "prédecesseresse" !!! Juste une truc: j'aurais écrit "prédécesseUresse" avec le "u" de "prédécesseUr".
@ Paul
C'est mon défaut, je lis en diagonale (surtout à l'écran) donc j'ai zappé l'info sur la publication des textes. En tous cas, belle démarche que de les mettre à disposition gratuitement ... même si ça ne nourrit pas son homme, comme on dit !
@ Emelire
Le nom de ton blog est d'ailleurs éloquent à ce titre ;)
Il ne me semble pas intéressant de demander la permission aux barbons de changer une règle. Allons y à l'usage. Sortons du pré carré. Submergez la boîte à idées de l'Académie française, sans tarder http://susaufeminicides.blogspot.com/2012/01/billes-pour-academie-de-la-francophonie.html
RépondreSupprimer@ Christine
RépondreSupprimerTout à fait ! L'usage fait la règle. Les féministes en la matière sont d'ailleurs les championnes du néologisme: nommer ce que le patriarcat à occulté.
Concernant le féminicide ou gynécide dont nous employons les termes sans vergogne, il me semble qu'ils font déjà leur chemin sur la Toile. Un jour, ils figureront dans le dictionnaire, c'est certain !