Christine et Miamarou avaient relayé l'info sous le titre de la première "Vomir, puis frapper": une jeune femme "actrice" de films pornos, Sexy Cora, est décédée le 20 janvier dernier lors de sa sixième opération mammaire.
Elle avait 23 ans.
L'affaire et tout ce qu'elle a de glauque, comme ce concours de fellation pendant lequel elle s'est évanouie à la 74ème (sur les 200 prévues par son producteur-proxénète), est relatée assez honnêtement (mais sans plus non plus) sur LePost.
Il est peut-être temps de dire la vérité sur cette macabre industrie et ses consommateuRs. Sur tous ceux qui sont coupables de sa mort: des spectateurs complices aux producteurs esclavagistes en passant par les médias complaisants et les chirurgiens sans éthique. TOUS. Dire comment des hommes tuent des jeunes femmes ici, aujourd'hui, pour assouvir tout en les conjuguant leur deux penchants: le fric et la misogynie. Dire la vérité comme l'a fait Cécile en commentant l'article de Christine:
"Après avoir parcouru l'article d'Isabelle Torrente, je ne peux que m'étonner d'une telle naïveté... les gens qui regardent les films "gonzo" savent parfaitement à quoi s'en tenir sur le sort des "actrices" et c'est justement ça qui les excite.
Assez d'hypocrisie, merde ! Marre de ces conneries "il y a le bon porno et le mauvais porno" (Cf le bon chasseur et le mauvais chasseur), c'est n'importe quoi, il est évident que les filles qui "choisissent" ce "métier" n'ont en fait qu'un choix très limité pour tout un tas de raisons, dont la toxicomanie qui n'est pas des moindres.
Maintenant, parlons un peu de la responsabilité des médias mainstream, quand on voit sur les plateaux TV des "stars" du porno (dont le nom sera oublié dans 1 mois max), présentées comme des nanas cool, bien dans leur peau et pleines de fric, faut pas s'étonner ensuite que l'idée selon laquelle il s'agit d'une "carrière" librement choisie fasse petit à petit son chemin dans les mentalités : du moment qu'il y a du fric à se faire, tout est bon : dealer, dealer des armes, dealer des gosses, dealer des culs, dealer tout ce qui se vend à n'importe quel prix et à n'importe qui."
Bon je crois qu'il va falloir démarrer une liste des victimes de la sauvagerie sexiste et leur élever un momunent symbolique. C'est urgent.
RépondreSupprimerAu XVIe siècle c'était le viol à 12 ans du à un mariage précoce + grossesses rapprochés sans être autorisées à allaiter + les maladies vénériennes de l'époux transmises sans gêne à l'épousée.
Violence, violence, violence et morts à la fleur de l'âge en masse.
Qui est responsable ? Mais l'impérialisme masculin, bien sûr ! Mention de quelque chose qui a un peu à voir : Mireille Darc est en plein promo de son dernier documentaire "Pas sur la bouche" : un énième doc sur les escorts girls, ces dames qui ne veulent pas qu'on les appelle prostituées et qui font ce "métier" librement choisi (sic) ! Je crois qu'il y a Despentes dans le doc qui passe sur France 3 dimanche. Ca ressemble de plus en plus à de la propagande destinée à justifier la prostitution ! Et comme par hasard, on ne désigne jamais le responsable, le CLIENT ! C'est vrai que c'est un mec et que ça le rend intouchable !
RépondreSupprimer@ Euterpe
RépondreSupprimerLe problème c'est que beaucoup pensent que le sexisme n'a rien à voir dans ce genre de mort et qu'elle relève d'un choix individuel.
Alors, le monument, à moins de le construire nous-même et officieusement, il n'y a aucune chance de le voir émerger. Par contre, une liste ... je vais y réfléchir.
@ Emelire
RépondreSupprimerTout ça pour le fric ... et l'assouvissement du fantasme de certains de voir les femmes ressembler à des poupées gonflables ...
@ Hypathie
RépondreSupprimerCe qui rend le client intouchable aussi, et hormis le fait qu'il soit un homme, c'est qu'il est virtualisé et anonymisé dans la masse.
L'impérialisme masculin est porté par des hommes de chair, d'os et dotés d'une conscience (enfin, en principe ...).