Mon petit ami m’a agressée le soir où je lui ai dit que je voulais le quitter. C’est un amateur de films porno, il en regarde beaucoup. Ce soir-là, il avait beaucoup bu. Il devait dormir sur le canapé. Moi, je dormais déjà dans ma chambre. Il est arrivé subitement, furieux. Il m’a forcée à une fellation, après il m’a pénétrée par derrière. Par les cheveux, il me tirait la tête en arrière et a éjaculé en plein sur ma figure.Sonia
Pendant que cet homme me violait, quelque chose m’est apparu très clairement : le viol n’a rien à voir avec un rapport sexuel. C’est un acte de haine et de domination. Même s’il n’y a pas de coups. Pour lui échapper, je me suis réfugiée dans ma tête, en me répétant qu’il ne pouvait atteindre que mon corps, pas ma personne. Mais ma personne, c’est aussi mon corps, et c’est difficile, après cette division, de réconcilier les deux, esprit et corps, de les faire se rejoindre en un seul « moi ».Elisa
J’ai 32 ans aujourd’hui. Quand j’étais enfant mon père regardait des films pornos, ensuite il venait dans ma chambre pour se soulager. Quand j’étais plus grande, il me violait. Ça a duré longtemps. Il disait : même si tu le dis, de toute façon ils ne te croiront pas. C’est ma psy qui m’a aidée à décider de porter plainte.Gaëlle
Voici quelques uns des témoignages recueillis sur le site contreleviol.fr sur lequel vous pouvez
SIGNER LA PETITION !
N'hésitez pas à faire circuler le message autour de vous et à visiter les sites des associations organisatrices de cette campagne nationale, Osez Le Féminisme, MixCité et le Collectif Féministe Contre le Viol.
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RépondreSupprimerDans le feu de l'action j'ai oublié de dire que ce n'est pas la peine de publier mon précédent message (ni celui-ci). Je ne veux plus rien avoir à faire avec cette assoc et je ne souhaite pas recevoir de nouveau de messages haineux comme j'en ai reçu. J'ai tiré un trait sur mon passé mais je me rends compte que la gloriole perso est souvent le moteur de toute action, même bénévole et même dans des assoc soit-disant d'aide aux victimes. Je suis simplement écoeurée et je tenais à le faire passer pour info.
RépondreSupprimer@ Alice
RépondreSupprimerDésolée, ton message est apparu un moment, le temps que je m'aperçoive que tu en avais laissé un autre demandant qu'il ne soit pas publié.
Je comprends ta position, évidemment, et ton message m'a rappelé la précédente campagne dont tu parles. Je ne m'en souvenais plus, merci de me l'avoir rappelé ;)
En allemand "Schande" signifie "honte" et à ce substantif s'apparente le verbe "schanden" = "honter", c-à-d "faire quelquechose de honteux à quelqu'un". "Honter" (par exemple une femme) est une sorte de synonyme de violer sauf qu'il ne précise pas la forme d'abus sexuel qui a été pratiqué ni même si la violence ou la persuasion a été utilisée pour ce faire, ce qui n'empêche pas ce terme d'être aussi fort que "viol". Il est juste plus pudique. Ce qui fait que le mot "Honte" en allemand est lui-même un autre mot pour viol. Dans cette langue, le sens de "viol" est entièrement contenu dans le mot "honte".
RépondreSupprimerY'a pas de mal! J'ai envoyé un message parce que je n'ai pas ton email sous la main.
RépondreSupprimerMerci de ta compréhension!
@ Euterpe
RépondreSupprimerJe n'ai pas tout saisi: "honte" est assimilé à "viol" en allemand, mais il s'agit de honte pour la violée ou pour le violeur ?
@ Alice
RépondreSupprimerEn fait, j'aimerais bien que soeurs blogueuses puissent me contacter par mail mais je ne sais pas comment transmettre mon mail sans qu'il soit publié ici (pas envie d'être emboucanée par des bitards ...). Si tu as une idée ...
Bonne question ! En fait, il ne s'agit pas de honte passive mais de honte active. Le violeur produit de la honte. Il "honte". Ce qu'il fait est une honte, dirait-on en francais sauf qu'en francais on dirait que la honte vient après, alors qu'en allemand elle est là avant :(l'idée), pendant : (l'acte) et après :(le résultat). Ce qui fait que "La honte change de camp" ne peut être traduit en allemand. La honte est déjà dans l'autre camp.
RépondreSupprimerCela dit, les allemandes ne se font pas pour autant moins violer : 14,5 % des allemandes ont subi une agression sexuelle dans leur vie d'ap. un sondage réalisé en 2007 et 7511 plaintes pour viol ont été enregistrées à la police la même année. (Je n'ai malheureusement pas de chiffres plus récents).
@ Euterpe
RépondreSupprimerMerci pour ces précisions !
14,5% de violées ... apparemment la honte ne décourage pas les violeurs. Qu'est-ce qu'il leur faut, des commandos de femmes armées de cutters ?
@ Héloïse : si ça peut te rassurer mon mail est publié sur mon blog -non cliquable donc avec [at]et non pas l'arobase pour éviter d'être spammée par des "roamers", robots rodeurs d'Internet qui attrapent tout ce qui ressemble à une adresse cliquable et qui sont vraiment emmerdants eux, et je te promets qu'aucun bitard :))) n'est encore venu m'embêter !
RépondreSupprimer@ Hypathie
RépondreSupprimerVoilà, j'ai suivi ton conseil, j'ai mis en ligne mon adresse mail (si je me fais harceler un jour, je saurai à qui m'en prendre !!!). C'est vrai que ça peut être sympa de se contacter si l'une d'entre nous passe dans le coin d'une autre ou pour tout autre raison. Merci !
Normalement avec un nom de plume pareil, l'équilibre des forces est assuré et la dissuasion doit marcher ! Ou alors, il y a eu une mutation génétique quelque part dans le camp d'en face et on ne m'a pas tenue au courant :)))) Auquel cas, je ne peux pas être tenue pour responsable.
RépondreSupprimer@ Hypathie
RépondreSupprimerC'est vrai que mon pseudo d'adresse n'est pas des plus engageants ... Tant mieux ;)
Moi aussi j'ai fini par mettre une adresse où me joindre. de toutes façon, l'option spam peut déjà faire un 1er tri et puis c'est une adresse uniquement pour mon blog donc je sais plus ou moins avec quoi les emails ont un rapport, ça prépare psychologiquement :-)!
RépondreSupprimer@ Alice
RépondreSupprimerJ'ai fait comme toi: l'adresse que j'ai mentionnée n'est pas mon adresse principale de messagerie, c'est mon adresse de féministe !