Depuis que de sombres crétins ont décidé que les poils féminins c'était pas joli-joli, la majorité des femmes s'est rangée à cet avis aussi arbitraire que subjectif.
Les poils féminins ne sont ni beaux ni moches. Ils sont.
Comme les ongles.
Vous croyez que si un jour, les descendants des crétins sus-cités déclarent que les ongles féminins ça craint, l'on formera des esthéticiennes à la désongulation ?
jeudi 22 octobre 2009
jeudi 15 octobre 2009
Solidarité masculine
Frédéric Mitterrand condamne le tourisme sexuel mais soutient Orelsan qui clame fièrement qu'il le pratiquerait bien.
Orelsan insulte les homosexuels, dont Frédéric Mitterrand (donc) qui l'a soutenu.
Les roubignoleux s'emmèlent les testicules ...
Orelsan insulte les homosexuels, dont Frédéric Mitterrand (donc) qui l'a soutenu.
Les roubignoleux s'emmèlent les testicules ...
L'immunité artistique
Vous connaissez l'immunité diplomatique ou parlementaire. Politique, en gros.
Mais connaissiez-vous l'immunité artistique ?
Vous allez voir, c'est formidable.
Cela permet:
- d'être payé avec l'argent public pour exprimer sa haine des femmes et, par extension, sa haine des homosexuel.le.s ;
- d'échapper à toutes les règles de vie communément admises, comme le respect des autres; autres que l'on est prié, en général, de ne pas violer ou insulter, par exemple ;
- de bâtir sa fortune sur le dos d'un public naïf (fortune bien utile pour, sait-on jamais, payer le silence d'une victime se plaignant qu'on l'ait sodomisée à l'âge de 13 ans, par exemple) ;
- d'obtenir l'appui inconditionnel de ses pairs en cas d'écart inconsidéré (ça, c'est la solidarité artistique) ;
- de bénéficier d'une liberté d'expression totale alors que chez les individus ordinaires celle-ci est partielle et règlementée.
A noter: ces privilèges sont inconditionnels, que vous ayez du talent ou pas.
Regardez, Orelsan ...
Mais connaissiez-vous l'immunité artistique ?
Vous allez voir, c'est formidable.
Cela permet:
- d'être payé avec l'argent public pour exprimer sa haine des femmes et, par extension, sa haine des homosexuel.le.s ;
- d'échapper à toutes les règles de vie communément admises, comme le respect des autres; autres que l'on est prié, en général, de ne pas violer ou insulter, par exemple ;
- de bâtir sa fortune sur le dos d'un public naïf (fortune bien utile pour, sait-on jamais, payer le silence d'une victime se plaignant qu'on l'ait sodomisée à l'âge de 13 ans, par exemple) ;
- d'obtenir l'appui inconditionnel de ses pairs en cas d'écart inconsidéré (ça, c'est la solidarité artistique) ;
- de bénéficier d'une liberté d'expression totale alors que chez les individus ordinaires celle-ci est partielle et règlementée.
A noter: ces privilèges sont inconditionnels, que vous ayez du talent ou pas.
Regardez, Orelsan ...
lundi 5 octobre 2009
Chuuut, on exploite
Prenons une mère de famille lambda : un mari, deux enfants.
Disons que pendant environ vingt ans, âge auquel ses enfants quitteront le nid, elle va s'occuper de tout ce petit monde avec toute la ferveur qu'une mère peut mettre dans la tâche qui lui est confiée.
Ajoutons un paramètre: le mari sus-cité, trop absorbé par son propre travail et/ou soucieux de ne pas s'atteler à "des trucs de gonzesse", et les enfants, plongés dans leur GTA IV, lui laisseront le soin de mener à bien cette entreprise.
Calculez combien, au terme de ces vingt passionnantes années, de paires de chausettes sales elle aura manipulées (de la corbeille à linge au tiroir à chaussettes), combien de repas elle aura préparés, combien de nettoyages de chiottes elle aura effectués, combien de kilos de consommables elle aura fait transiter du supermarché au frigo et, enfin, combien elle aura fait économiser à sa famille en prenant en charge tous ces services qui, par ailleurs, se payent.
Allez, va. Ne cherchez plus, j'ai calculé pour vous.
Ce qui nous donne approximativement:
- 29 120 paires de chaussettes manipulées,
- 14 560 repas préparés,
- 1 040 nettoyages de chiottes,
- 31 200 kilos de consommables transportés,
- 288 000 euros économisés sur le dos d'une seule personne.
Je propose que ces chiffres ne restent pas inexploités et remplacent les dénouements mensongers des contes pour enfants.
Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants ... à d'autres, s'il vous plaît.
Disons que pendant environ vingt ans, âge auquel ses enfants quitteront le nid, elle va s'occuper de tout ce petit monde avec toute la ferveur qu'une mère peut mettre dans la tâche qui lui est confiée.
Ajoutons un paramètre: le mari sus-cité, trop absorbé par son propre travail et/ou soucieux de ne pas s'atteler à "des trucs de gonzesse", et les enfants, plongés dans leur GTA IV, lui laisseront le soin de mener à bien cette entreprise.
Calculez combien, au terme de ces vingt passionnantes années, de paires de chausettes sales elle aura manipulées (de la corbeille à linge au tiroir à chaussettes), combien de repas elle aura préparés, combien de nettoyages de chiottes elle aura effectués, combien de kilos de consommables elle aura fait transiter du supermarché au frigo et, enfin, combien elle aura fait économiser à sa famille en prenant en charge tous ces services qui, par ailleurs, se payent.
Allez, va. Ne cherchez plus, j'ai calculé pour vous.
Ce qui nous donne approximativement:
- 29 120 paires de chaussettes manipulées,
- 14 560 repas préparés,
- 1 040 nettoyages de chiottes,
- 31 200 kilos de consommables transportés,
- 288 000 euros économisés sur le dos d'une seule personne.
Je propose que ces chiffres ne restent pas inexploités et remplacent les dénouements mensongers des contes pour enfants.
Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants ... à d'autres, s'il vous plaît.
Ils remettent ça
Il paraît que l'Histoire se répète.
La vie sociale française aussi ...
Après les imbécilités clamées à propos d'Orelsan, nos chers politiques et artistes y vont chacun de leur énormité à propos de l'affaire Polanski.
Le pire, c'est qu'on retrouve quasiment les mêmes: Jack Lang et Frédéric Mitterrand chez les politiciens "branchés" et la grande communauté des artistes, prête à tout (quitte à piétiner les valeurs humanistes) pour sauver l'un des leurs. Que des progressistes ...
Tiens, en parlant de progressistes, on n'a pas encore entendu Bayrou ...
La vie sociale française aussi ...
Après les imbécilités clamées à propos d'Orelsan, nos chers politiques et artistes y vont chacun de leur énormité à propos de l'affaire Polanski.
Le pire, c'est qu'on retrouve quasiment les mêmes: Jack Lang et Frédéric Mitterrand chez les politiciens "branchés" et la grande communauté des artistes, prête à tout (quitte à piétiner les valeurs humanistes) pour sauver l'un des leurs. Que des progressistes ...
Tiens, en parlant de progressistes, on n'a pas encore entendu Bayrou ...
L'un ou l'autre (article de l'ancien blog 26/07/09)
Mais qu'ont donc en commun Orelsan et Frédéric Mitterrand pour que ce dernier vole au secours du premier et le compare à Rimbaud ?
Enfin un vieux qui comprend les jeunes, lui …
A moins que ce soit leurs tendances pédophiles et leur goût pour l'exploitation de la misère exotique à des fins sexuelles qui les rapprochent.
L'un en a fait un livre à vocation expiatoire (cf. “La Mauvaise vie”), l'autre assume son penchant dans les textes de ses chansons (cf. l'ensemble du répertoire).
L'un préfère les “très jeunes garçons majeurs“ (cherchez l'oxymore …) qu'il choisissait dans les pays du Maghreb.
L'autre jette facilement son dévolu sur les fillettes à dents de lait et a déjà choisi la Malaisie pour ses futurs achats.
L'un est désormais ministre, l'autre a été proclamé artiste …
La crème des artistes (article de l'ancien blog 26/07/09)
Illes sont moches ces artistes qui ont soutenu Orelsan.
Moches, moches, moches et re-moches.
Olivia Ruiz, Anaïs, Cali et les autres ont-ils pensé à soutenir celles- filles, femmes, prostituées, des cités ou pas- qui se le prennent dans la tronche au quotidien les “sales putes”, celles pour qui les menaces que ce minable brandit fièrement ont été mises à exécution?
Pas un mot de la part de ces “grand.e.s courageu.se.s” au sujet de ce mal qui tue pourtant …
Parce qu'en bon.ne.s commerçant.e.s, il faut suivre le sens du vent, même si c'est un vent de haine, un ouragan de mépris.
Le tout étant de faire branché.e, jeune, in … La violence, surtout si elle est sexiste, c'est tendance, on vous a dit.
On a beaucoup reproché à celleux qui s'étaient élevé.e.s contre la programmation du rappeur de manquer d'ouverture d'esprit.
Pourtant ces artistes se sont arrêté.e.s benoîtement au principe de liberté d'expression sans chercher à savoir toute la souffrance (celle de la vraie vie, pas celle de la vie rêvée des artistes) que les textes d'Orelsan remuent.
Quelle étroitesse d'esprit, quelle imbécilité, quand même, que de croire que le monde s'arrête aux portes de la création artistique et que “Sale pute”, ça le fait …
Moches, moches, moches et re-moches.
Olivia Ruiz, Anaïs, Cali et les autres ont-ils pensé à soutenir celles- filles, femmes, prostituées, des cités ou pas- qui se le prennent dans la tronche au quotidien les “sales putes”, celles pour qui les menaces que ce minable brandit fièrement ont été mises à exécution?
Pas un mot de la part de ces “grand.e.s courageu.se.s” au sujet de ce mal qui tue pourtant …
Parce qu'en bon.ne.s commerçant.e.s, il faut suivre le sens du vent, même si c'est un vent de haine, un ouragan de mépris.
Le tout étant de faire branché.e, jeune, in … La violence, surtout si elle est sexiste, c'est tendance, on vous a dit.
On a beaucoup reproché à celleux qui s'étaient élevé.e.s contre la programmation du rappeur de manquer d'ouverture d'esprit.
Pourtant ces artistes se sont arrêté.e.s benoîtement au principe de liberté d'expression sans chercher à savoir toute la souffrance (celle de la vraie vie, pas celle de la vie rêvée des artistes) que les textes d'Orelsan remuent.
Quelle étroitesse d'esprit, quelle imbécilité, quand même, que de croire que le monde s'arrête aux portes de la création artistique et que “Sale pute”, ça le fait …
MILLES POMPONS !!!! (article de l'ancien blog 27/06/09)
Elle a animé nombre de mes après-midi d'été quand les parents faisaient la sieste, accablés par la chaleur sourde que l'on connait par chez moi (bercés par les cigales, je sais ça fait cliché, mais c'est pourtant comme ça en vrai …).
Elle, c'est Fantômette, la seule héroïne féminine et féministe de la littérature jeunesse française que je connaisse.
Voilà cinquante ans que ses aventures écrites par Georges Chaulet, dont la dernière a paru en 2009, nous donnent à aimer une jeune fille éprise de justice, libre, indépendante, habile, cultivée et intelligente.
Une jeune fille qui semble nous dire qu'être une fille, une future ou déjà femme, n'est pas une malédiction.
J'aimais aussi et j'aime toujours autant ses compagnes de route, Ficelle et Boulotte, la grande blonde aux yeux écarquillés et la petite grosse pragmatique.
Ficelle, carrément à l'ouest, manie les mots et la syntaxe comme personne. Elle s'approprie sans complexe la langue au moyen de néologismes inventifs, met sa créativité déjantée au service de la lutte contre le crime.
Boulotte, quant à elle, assume ses rondeurs. Elle ne sacrifierait jamais son penchant pour tout ce qui se mange, sucré salé ou épicé, sur l'autel de l'esthétique, notion qui lui est définitivement étrangère.
En gros, dans le monde de Fantômette, les filles sont ce qu'elles ont envie d'être …
Personne ne vient dire à Fantômette qu'elle ferait mieux de penser à faire des gosses et de s'occuper de ses fourneaux.
Personne ne vient traiter Ficelle de “blonde”.
Personne ne propose à Boulotte le dernier régime amaigrissant “Perdre cinq kilos en cinq minutes”.
Personne ne les somme de trouver un petit copain. “Pour quoi faire ?” auraient-elles de toutes façons répondu …
Pour une fois, on leur fout la paix aux filles.
C'est à ça que l'on reconnait que c'est une fiction.
Elle, c'est Fantômette, la seule héroïne féminine et féministe de la littérature jeunesse française que je connaisse.
Voilà cinquante ans que ses aventures écrites par Georges Chaulet, dont la dernière a paru en 2009, nous donnent à aimer une jeune fille éprise de justice, libre, indépendante, habile, cultivée et intelligente.
Une jeune fille qui semble nous dire qu'être une fille, une future ou déjà femme, n'est pas une malédiction.
J'aimais aussi et j'aime toujours autant ses compagnes de route, Ficelle et Boulotte, la grande blonde aux yeux écarquillés et la petite grosse pragmatique.
Ficelle, carrément à l'ouest, manie les mots et la syntaxe comme personne. Elle s'approprie sans complexe la langue au moyen de néologismes inventifs, met sa créativité déjantée au service de la lutte contre le crime.
Boulotte, quant à elle, assume ses rondeurs. Elle ne sacrifierait jamais son penchant pour tout ce qui se mange, sucré salé ou épicé, sur l'autel de l'esthétique, notion qui lui est définitivement étrangère.
En gros, dans le monde de Fantômette, les filles sont ce qu'elles ont envie d'être …
Personne ne vient dire à Fantômette qu'elle ferait mieux de penser à faire des gosses et de s'occuper de ses fourneaux.
Personne ne vient traiter Ficelle de “blonde”.
Personne ne propose à Boulotte le dernier régime amaigrissant “Perdre cinq kilos en cinq minutes”.
Personne ne les somme de trouver un petit copain. “Pour quoi faire ?” auraient-elles de toutes façons répondu …
Pour une fois, on leur fout la paix aux filles.
C'est à ça que l'on reconnait que c'est une fiction.
dimanche 4 octobre 2009
Toutes féministes bon gré mal gré
C'est une réflexion d'Andréa Dworkin (dans “Pouvoir et violence sexiste” ) qui m'a inspiré ce titre: “Certaines des femmes qui ont été assassinées* étaient peut-être des féministes, et d'autres non.
Les femmes n'obtiennent pas le droit de dire “Je suis” ceci ou cela.
Nous sommes “toutes les mêmes”, d'une manière ou d'une autre.
Nous pouvons regarder cela et comprendre que les hommes qui nous entourent ressentiront généralement tout acte de dignité de notre part comme un acte de féminisme, que c'en soit un ou non; ils ressentiront tout acte de sortie du cercle de la soumission comme un acte de féminisme, que c'en soit un ou non.”
* l'auteure fait référence au massacre de 14 étudiantes par un antiféministe à l'Ecole Polythechnique de Montréal en 1989.
A bien y réfléchir, il est facile d'être féministe … parfois même contre son gré.
Toute femme, pour peu qu'elle sorte (même partiellement ou ponctuellement) du rôle de subalterne auquel elle est assignée, est une incarnation du féminisme aux yeux des misogynes qui l'entourent.
J'aimerais que toutes celles qui déclare crânement qu'elles ne sont pas féministes y pensent de temps en temps.
Leur liberté, même incomplète, leur semblant d'indépendance, leur présence en des lieux symboliquement réservés aux hommes sera toujours perçue comme un affront à l'ordre établi, comme un acte militant de rébellion par tous ceux qui en sont les vigilants gardiens.
Ne vous étonnez pas, femmes qui usez de la liberté arrachée par nos aînées, qu'ils prennent leurs poings, leurs stylos, leur sexe, leur porte-monnaie pour vous faire mal, vous railler, vous mépriser …
Vous êtes sorties du “cercle de la soumission”, vous méritez châtiment, vous êtes désormais, que vous le vouliez ou non, des vilaines féministes.
Les femmes n'obtiennent pas le droit de dire “Je suis” ceci ou cela.
Nous sommes “toutes les mêmes”, d'une manière ou d'une autre.
Nous pouvons regarder cela et comprendre que les hommes qui nous entourent ressentiront généralement tout acte de dignité de notre part comme un acte de féminisme, que c'en soit un ou non; ils ressentiront tout acte de sortie du cercle de la soumission comme un acte de féminisme, que c'en soit un ou non.”
* l'auteure fait référence au massacre de 14 étudiantes par un antiféministe à l'Ecole Polythechnique de Montréal en 1989.
A bien y réfléchir, il est facile d'être féministe … parfois même contre son gré.
Toute femme, pour peu qu'elle sorte (même partiellement ou ponctuellement) du rôle de subalterne auquel elle est assignée, est une incarnation du féminisme aux yeux des misogynes qui l'entourent.
J'aimerais que toutes celles qui déclare crânement qu'elles ne sont pas féministes y pensent de temps en temps.
Leur liberté, même incomplète, leur semblant d'indépendance, leur présence en des lieux symboliquement réservés aux hommes sera toujours perçue comme un affront à l'ordre établi, comme un acte militant de rébellion par tous ceux qui en sont les vigilants gardiens.
Ne vous étonnez pas, femmes qui usez de la liberté arrachée par nos aînées, qu'ils prennent leurs poings, leurs stylos, leur sexe, leur porte-monnaie pour vous faire mal, vous railler, vous mépriser …
Vous êtes sorties du “cercle de la soumission”, vous méritez châtiment, vous êtes désormais, que vous le vouliez ou non, des vilaines féministes.
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